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Le Clos Sant Jaume

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Conscience, vous avez dit conscience.

 10/12/2017

En regardant les multiples vidéos sur le net, ainsi que les reportages à la télé où sur des magasines,j'ai pris conscience que si nous ne faisions rien pour notre chère planète, nous irons vers un point de non retour concernant sa sauvegarde. Nos petits enfants nous en voudront de n'avoir rien essayer de tenter pour notre belle terre nourricière.

Voir ce huitième continent de plastique se déplacer au grès des courants marin, et découvrir régulièrement des photos ou des reportages d'animaux victimes de ce plastique, m'a ouvert les yeux et j’ai pris conscience que je devez changer ma façon de consommer.

Vous me direz difficile même très difficile dans une société qui a érigé des temples dédié à la consommation, où le toujours plus est de mise.
Avoir le dernier objet à la mode c'est top, quitte à manger des pâtes tous les jours et sans beurre qui plus est. C'est trop important le dernier téléphone à plus de mille euros, c’est moi qu'il est.
Et le top du top c'est de le changer dés que le petit dernier arrive sur le marché, alors que celui que vous avez fonctionne très bien.
En ce qui me concerne j'ai un téléphone portable basique qui me va très bien.

Cela en devient affligeant.
Nous sommes en période de fêtes et du lundi au dimanche, la plus par de nos concitoyens passent leurs temps dans les magasins.

Je me suis demandée si je ne pouvais pas changer et bien-sûr aller à contre courant sans pour cela retourner au moyen âge et continuer à vivre une vie heureuse.
Alors au quotidien c'est parfois compliqué d'avoir moins de plastiques dans sa poubelle car tout est parfois sur emballer.

Je suis arrivée à baisser le contenu de ma poubelle en achetant une bonne partie de mon épicerie en vrac et en m'efforçant de cuisiner le plus souvent et en évitant les produits transformés de la grande distribution.
Du coup je m'évite aussi l'absorption de tout ces E machin chose, dangereux pour la santé en particulier le E330.
Ne pouvant tout faire pousser dans mon potager, j'achète aussi à des producteurs locaux.
Cela serait dommage de ne pas en profiter lorsqu'on habite le deuxième département producteur de fruits et légumes bio de France.

Je composte aussi une bonne partie de mes déchets qui finissent dans mon potager afin de nourrir mes futurs légumes de ce fait la boucle est bouclée.

Acheter local, c’est aussi une démarche qui va permettre à un paysan de vivre de son labeur.
Ici le mot paysan n'a rien de péjoratif.
Je parle de celui qui cultive une terre qu'il aime, qui va s’employer au quotidien à la préserver.
Je ne parle pas des fermes industrialisées où le tracteur que l'on conduit possède un joystick en guise de volant, de ses exploitations en mono cultures sur plusieurs hectares.
Pas de la ferme aux milles vaches, n'y de celle qui élève ses animaux à la chaîne qui ne connaîtront jamais la lumière du jour et les verts pâturages.

Je vous parle du petit éleveur, du petit cultivateur, qui va au quotidien œuvrer afin que ces produits est du goût, pour avoir des légumes dignes de se nom.
Et non des légume sans goût, gorgés d'eau, qui se conservent très mal au réfrigérateur et finalement avec très peu d'apport nutritifs.

Je devine que certains lecteurs vont penser , « allez encore une adepte du bio ».
En effet je préfère manger une vrai tomate qui a du goût, qu'une copie gorgée d'eau et de produits chimiques sans goûts.
Le bio ça sert à rien , l'air que l'ont respire est pollué donc par répercussion les légumes, le sont aussi. Même si ces dernier n'ont pas été aspergé de produits chimique. Ces paroles me sont souvent renvoyées.
Les détracteurs ont souvent pour moi des discours désarmant.
Ils pensent qu'il n'y a plus rien à faire, moi j'y crois encore et plein d'autres comme moi pense que nous pouvons grâce à cet amorce de chargement de consommation inversé l'inéluctable ou du moins le ralentir.

Pierre Rhabi, paysan, philosophe et grand humaniste aime à raconter une légende amérindienne en guise de réponses aux pessimistes.

 

La voici :
Un jour la forêt été en feu, les animaux apeurés, s'étant réfugiés sur les berges opposées du fleuves Amazone, regardaient leur habitat partir en fumée. Un petit colibris allait et venait, remplissant son bec d'eau pour allez la verser sur les flammes. Le tatou étonné lui dit «Que fais-tu colibris, cela ne sert à rien. » Le colibris se retourne et regarde son ami et lui réponds tout simplement « je fais ma part ».

Et bien moi aussi je fais ma part tout simplement.




 

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