Les blogs
du village
Variété culinaire

Variété culinaire

Le plaisir de découvrir de nouveaux goûts

S'inscrire à la newsletter du village

Statistiques
Nombre de visites : 677 061
Nombre de commentaires : 122
Nombre d'articles : 126
Dernière màj le 11/05/2012
Blog créé le 10/07/2007

S'inscrire à la newsletter du blog

S'inscrire au fil RSS

Dernier jour de notre voyage. Il nous faut préparer les valises avant de partir, et surtout les équilibrer pour que les litres de sirop d’érable achetés ces derniers jours rentre dedans. Une fois ce premier travail réalisé, un autre nous attends : écrire les cartes postales. Il nous en reste encore une vingtaine à faire, et l’inspiration n’est pas toujours facile. Nous quittons ensuite notre chambre, mais en laissant nos valises dans le hall de l’hôtel car nous ne voulons pas les emmener avec nous toute la journée.

 

Nous partons ensuite en direction du biodome, sorte de zoo à Montréal. Mais manque de chance pour nous, actuellement des mouvements sociaux nous empêche de la visiter.



Bon ce n’est pas grave, cela nous permet tout de même d’admirer le stade olympique qui se trouve à proximité et qui est une des fiertés montréalaise.



Si le biodome n’est pas accessible, il est tout de même annoncé que le planétarium est ouvert. Nous reprenons donc le métro pour nous y rendre. En ce moment il y a un programme spécial sur Saturne et ses anneaux, ce qui semble très intéressant. Dans le planétarium, sont exposés en ce moment tous les projets qui ont fait l’objet du concours pour la construction d’une nouvelle structure. En effet le planétarium actuel va fermer ses portes pour déménager à côté du stade olympique et du biodome. Plusieurs projets sont assez laids, et le gagnant est sans doute celui qui était le plus joli à nos yeux.

 

Après nos découvertes sur Saturne et ses anneaux, nous nous dirigeons vers le vieux Montréal. Nous passons une partie de la journée à flâner dans les vieilles rues remplies de restaurants, de boutiques de souvenirs et de calèches, ainsi que sur le port. Le coin est plus touristique qu’historique, et après avoir mangé notre crème glacée, nous déclarons que nous en avons déjà fait le tour.



Petit tour rapide vers le quartier asiatique, et nous retournons à l’hôtel récupérer nos bagages.



Nous avons voulu reprendre le bus express pour l’aéroport à l’endroit où nous étions descendu, trois jours auparavant, mais impossible de trouver l’arrêt. Après avoir demandé à un chauffeur qui nous a indiqué le bas de la rue, nous descendons péniblement avec toutes nos valises, avant de se rendre compte que l’arrêt indiqué ne correspond pas. Nous voyons alors un des express qui s’arrête à un feu à côté de nous. Celui-ci refuse de nous faire monter, et à la question «où se trouve l’arrêt ?», nous indique qu’il est plus haut. Nous remontons alors la rue péniblement avec toutes nos valises, et cherchons plusieurs minutes avant de trouver la gare routière. Là il nous faudra attendre le bus suivant avant de pouvoir enfin monter dedans et nous diriger vers l’aéroport.



Nous avons eu l’impression de passer un peu pour des terroristes à l’aéroport. A la douane, on ma demandé de mettre mes mains dans mes poches, puis de la présenter. L’agent y a alors appliqué un produit, sans me dire pourquoi. Ensuite, il m’a demandé ma carte d’embarquement pour y faire des vérifications sur son ordinateur. Quant à Aurélie, elle a fait sonner le portique à cause de ses chaussures. C’était des chaussures de randonnée, et les boucles étaient en métal. On lui à donc demandé de retirer ses chaussures et ils ont baladé un détecteur de métal autour d’elle, qui arrivait encore à sonner alors qu’elle n’avait plus rien. Ils ont été jusqu’à vérifier qu’elle ne cachait rien dans la doublure du jean au niveau de la ceinture.

 

Qu’un aéroport mette l’accent sur la sécurité, pourquoi pas. Mais le ridicule atteint des sommets quand même. Les bouteilles de liquide (eau, coca...) sont interdites et ils vous forcent à les jeter. Un rasoir en bagage à main, n’y pensé même pas. Mais alors pourquoi ils en vendent dans les boutiques après le contrôle ? Oui oui, j’ai vu des rasoir à vendre dans la zone d’embarquement. Y’a quand même comme un manque de cohérence dans leur gestion de la sécurité.

 

Dans l’avion, nous n’avons pas vraiment réussi à dormir, la faute aux fauteuils qui ne se couche pas suffisamment. Nous avons compensé en voyant le dernier film de Jackie Chan qui n’est même pas encore sortie au cinéma en France : « Kung Fu Nanny ». Un grand film...

 

Arrivé en France la douane est beaucoup plus cool. Un petit coup d’oeil sur la photo du passeport, sur notre tête, et qu’on soit français ou québécois, on rentre sans problème sur le territoire. Récupération rapide des bagages, et nous fonçons vers la gare de l’aéroport, juste à temps pour voir notre train partir devant nous. C’est donc de mauvaise humeur que nous sommes obligé de prendre le RER B, puis le métro afin de rejoindre la gare Montparnasse.

 

D’ailleurs à ce propos, il faudra qu’on m’explique un jour pourquoi cette grande station de métro, qui dessert une gare grande ligne, et où transite plein de voyageurs vers les gares de Lyon, du Nord... est équipée d’autant d’escaliers et de si peu d’escalators ? Si nous sommes encore capable de soulever les 23Kg de nos bagages dans les différents escaliers en sortant du métro, ce n’est pas le cas de tout le monde...

 

C’est donc non sans mal que nous arrivons enfin à prendre place dans notre train. Le voyage se déroule alors sans encombre. Arrivé à destination, il nous faut encore prendre un bus à la gare routière pour rentrer jusqu’à chez nous. Heureusement, nous avions encore un peu de monnaie française, car pour la somme due, la gare ne prenait pas la carte bancaire. Nous avons eu notre bus in-extremis, et c’est avec un grand soulagement et beaucoup de fatigue que nous sommes arrivé chez nous. 20H sépare le moment où nous sommes partis de l’hôtel avec nos valises, du moment où nous avons franchi notre porte.

 

Notre voyage au Québec s’arrête donc là. Ce fut des vacances formidables et totalement dépaysantes. Les bagages défais, il ne nous resterait plus qu’une seule chose à faire : l’album photo. La tenu de ce blog va grandement nous en faciliter la tâche...

 

Merci à tous les lecteurs !




Nous avons commencé la journée en allant faire un petit tour au marché Jean Talon. C’est un grand marché de Montréal avec de nombreux vendeurs de fruits et légumes. Par contre, pas un seul vendeur de produit d’érable, mais tout de même une bonne petite pâtisserie qui vendait des tartes au sucre et des tartes au sirop d’érable.

 

Nous sommes ensuite retourné dans un restaurant que j’appréciais particulièrement quand j’étais étudiant, le restaurant asiatique Just Noodle sur la rue St Laurent. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé ce lieu et que j’ai pu recommander un bon petit plat bien copieux pour pas chère.

 

C’est donc avec le ventre plein que nous sommes allés visiter la Biosphère.



La Biosphère, c’est un peu comme le parc de la Villette : il y a plusieurs salles pour familiarisé les enfants avec les sciences et la nature. La première salle, celle sur l’eau, est particulièrement bien faite. Les enfants peuvent y jouer et découvrir plusieurs principes physique de l’eau, et apprendre que pour d’autres enfants, c’est une ressource très rare.



Une autre salle est consacrée à l’électricité. Les enfant sont invités à pédaler, pomper ou utiliser des dispositifs solaires pour faire fonctionner des appareils électroménagers.



Nous avons ensuite rejoint une salle pour un cours sur les polénisateurs. C’était comme revenir en labo de bio au lycée, avec les tables et les microscopes. Le cours était intéressant et très ludique. C’était amusant et on s’est facilement laissé prendre au jeu.



Le toit de la Biosphère est consacré à la voiture. A sa place dans notre société, dans le milieu urbain, et à la pollution qu’elle engendre. Quelques conseils écologiques sont donnés, comme ceux de privilégier les transport en commun, faire du covoiturage, et pratiquer le télétravail.



Un autre endroit très intéressant à la Biosphère, c’est la maison écologique. C’est une maison qui a été réalisée par plusieurs étudiants dans le cadre d’un concours, et qui met en oeuvre plusieurs éléments d’économie d’énergie : panneaux solaire, panneaux chauffants, triple vitrage, composition d’éléments recyclés, toit végétalisé... Rien de très nouveau, mais toutes ces technologies mises en place font que la maison est très bien isolée, et très économe en énergie.

 

Ensuite, parce que nous sommes samedi et qu’il fait beau, nous sommes allé nous promener rue St Catherine. C’est vraiment la grand rue, pleine de magasins et qui fourmille de monde le samedi.

 

Nous avons ensuite fini par un autre restaurant asiatique, le Ramen-ya, toujours rue St Laurent. Cela faisait très longtemps que nous voulions goûter à de vrais ramen, et malheureusement, au Québec comme en France, les restaurants japonais ne sont souvent que des vendeurs de sushis. Là-bas, nous avons été très heureux de pouvoir enfin goûter à de vrais ramen, et c’était très bon.




Dernière destination de notre voyage : Montréal, où nous allons passer les trois derniers jours de nos vacances. Première étape, trouver l’hôtel que nous avons réservé. Il s’agit de la case del popolo, qui se trouve dans le quartier espagnol, non loin du Mont Royal.

 

Après y avoir pris possession de notre chambre, nous avons encore une tâche à accomplir avant de pouvoir profiter de la ville : il nous faut rendre notre véhicule de location. Nous commençons donc par rechercher un centre de lavage auto. Celui que nous avons trouvé est comme dans les films : contrairement à chez nous où se sont les rouleaux qui bouge, ici c’est la voiture qui avance. En effet, on cale les roues gauche sur un tapi roulant, et le système s’enclenche alors que nous sommes encore dans la voiture. La voiture avance et au fur et à mesure, nous passons sous différents rouleaux, jets et soufflerie.

 

La voiture bien propre, la restitution est un modèle d’efficacité. Un employé scanne un code barre sur la voiture, vérifie vite fait le compteur et la carrosserie, et c’est fini. Maintenant que nous sommes à l’aéroport, il nous faut rejoindre le centre-ville de Montréal. Heureusement, une nouvelle ligne existe, un bus express qui relie l’aéroport au centre, et des cartes de trajets illimités pour 1 ou 3 jours sont disponibles. Exactement ce dont nous avions besoin.

 

De retour au centre ville, notre pèlerinage commence. Nous nous rendons à la fac où j’ai fait mes études, où je m’aperçois que plein de nouveaux bâtiments ont été construits. Même la place des arts à coté est en pleine rénovation et changement architecturale. De plus, il y a beaucoup d‘animation dans la rue car en ce moment, c’est le festival de jazz.



Dans mon ancien immeuble, la porte du bas a été réparée et il n’est plus possible d’entrer sur le pallier. Un nouveau centre commercial à été ouvert à 2 pas de mon ancienne adresse, c’est donc avec nostalgie que je repense à ces gros et lourds sacs de qui nous cisaillaient les mains sur tout notre long trajet hebdomadaire de retour des courses alors qu’aujourd’hui, nous aurions été si proche.

 

Après tant de marche, nous avons bien mérité de nous reposer un peu. C’est donc avec gourmandise que nous essayons un petit bar laitier.



Nous reprenons ensuite notre visite du centre ville à la recherche d’autres lieux que j’ai fréquenté. Cela nous permet d’admirer également toutes la diversité de l’architecture montréalaise.



A la tombé de la nuit, nous repartons pour une autre visite : le Mont Royal. C’est avec peu de visibilité et très fatigué, que nous arrivons à son sommet afin d’avoir une magnifique vue sur la ville.

 

Si la monté à été difficile, la descende est encore plus compliqué car il fait maintenant complètement nuit et le parc n’est pas éclairé. La descende des longs escaliers est donc bien périlleuse et aurait facilement pu se finir avec un jambe cassée. C’est donc avec un grand soulagement que nous regagnons un lit, confort auquel nous n’avions pas goûté depuis plusieurs jours.




Aujourd’hui, jour de fête nationale au Québec, nous continuons notre descente vers Montréal, avec une halte à Lanauraie.

 

Mais avant de partir ce matin, il fallait que nous tentions une des chaines de restauration typiquement canadienne : Tim Hortons. C’est un endroit où sont vendus des cafés, des chocolats et toutes sortes de patisseries, à consommer sur place ou à emporter. J’ai pris un café aromatisé à la noissette qui était vraiment très bon, et le donut glacé au sirop d’érable n’était pas mal non plus. Dommage que notre serveuse ait été si peu agréable avec deux clients qui ne connaissaient pas les produits et qui étaient un peu hésitant. En tout cas, c’est une chaine qui doit relativement bien marcher car au Québec, on en rencontre régulièrement.



Le midi nous avions réservé un table au relais des Pins. C’est un restaurant situé sur l’île d’Orléans, à 20 min de Québec. Et là, nous avons enfin pu gouter de la bonne et de la vrai cuisine québecquoise.



Nous avons tous les deux pris un menu du bucheron, et nous avons été servi dans des telles quantités, que nous n’avons pas pu finir nos assiettes. Au menu : soupe de pois avec oreille de chris, paté (tourte à la viande), fèves aux lards, jambon à l’érable et pommes de terre. Le tout accompagné d’un délicieux ketchup maison et de sirop d’érable à volonté.



En dessert, des crêpes au sirop d’érable bien sûr !



Si vous ne deviez faire qu’un seul restaurant au Québec, ce serait celui-ci, tant pour la qualité de la nourriture, sa qualité, les saveurs traditionnelles, que l’accueil. Notre hôtesse prenant bien le temps et le soin à chaque plat de nous indiquer comment il se consomme traditionnellement.

 

Nous sommes ensuite allés faire un tour à la boutique d’à côté, où nous avons trouvé un panneau intéressant sur la transformation du sirop d’érable en différent produit en fonction de sa température de cuisson.



C’est donc avec le ventre bien plein que nous reprenons notre route vers Lanauraie. Nous allons y passer la nuit au même terrain de camping qu’au premier jour : «Chez Denise». Terrain pas cher et sans chichis, on y est toujours bien accueilli. Après avoir monté notre campement, nous avons envie de quelque chose de frais. Nous nous rendons donc au bar laitier du village pour y dégustrer de bonnes glaces splash et sirop d’érable.



Afin qu’Aurélie découvre elle aussi le gout si particulier du root beer, nous en achetons  une petite bouteille. Après en avoir bu chacun quelques gorgées, Aurélie est d’accord avec moi, c’est infect, on dirait un médicament. Hop, direction poubelle.



Le crush ça a peut être un gout chimique de bonbon (comme le red bull), mais au moins c’est buvable



Dernière soirée en camping, et donc dernière soirée à manger des chamallows grillés. Demain nous seront à Montréal.




Ce matin on plie le camp pour un retour à la civilisation. Nous passons en effet une bonne partie de la journée à faire de la route pour redescendre sur Québec car ce soir ont lieu les festivités de la fête nationale. La fête nationale du Québec est à la Saint Jean, c’est à dire le 24 juin, mais c’est ce soir qu’ont lieu les célébrations.

 

En chemin nous avons fait provision de photos de panneau de circulation que nous ne retrouvons pas chez nous, comme ici avec ce panneau de traversés de Caribous.



Ou alors le décompte en seconde des feux avant de repasser au vert quand il y a des travaux.



Comme nous sommes de retour à la civilisation, nous allons de nouveau pouvoir goûter à plein de spécialités culinaires du pays, bonnes ou mauvaises. Et parmis celles-ci, le St Hubert. St Hubert, c’est une chaine de restauration spécialisée dans le poulet. Je pensais qu’il s’agissait d’une sorte de Mc Donald’s, mais en fait c’est plus proche d’un Buffalo Grill. Nous sommes placés à une table, et nous pouvons choisir un menu à la carte. La grande spécialité, c’est le quart de poulet, servi avec des frites. Il faut admettre que si la nourriture n’est pas de la grande cuisine, et que la sauce qui accompagne est un peu grasse, les prix sont raisonnables, et ça cale bien quand on a faim.



Dans la soirée, nous sommes retournés sur les plaines d’Abraham où avait lieu un concert gratuit, un feu de Saint Jean, et un feu d’artifice. Le concert était donné par plein de grande stars... québéquoises. Donc à part Isabelle Boulay, autant dire que nous ne connaissions personne. Mais c’était justement une bonne occasion de faire connaissance avec la musique locale. A mon retour, il faudra que je me procure un album de «local locasse» pour voir ce que ça donne.

 

Ce concert a été l’occasion de goûter d’autres spécialités québequoises, comme la queue de castor. C’est une sorte de crêpe allongée et frit, et c’est délicieux. Il faut absolument que j’en trouve la recette.



Nous avons goûtés les parfums chocolat et cannelle. Sur les photos du point de vente, il y avait des présentations avec des M&M’s et autres bonbons qu’il me tarde d’essayer. Nous avons également bu une bière de la région, la «belle gueule». Nous avions déjà essayé la «Molson Dry» qui est très proche d’une kro, et là, c’était un peu pareil, mais comme coupé à l’eau. Bref, on ne retiendra pas la bière comme une spécialité de la région.



N’en déplaise à nos amis québecquois qui lisent peut être ces lignes, nous avons été pas mal frappé par le chauvinisme de ceux-ci. Qu’en pleine fête nationale toute la population arbore des drapeaux et les couleurs du pays, je peux comprendre.



Mais qu’entre chaque chanson du concert on nous répète qu’on est fier d’être québecquois, et qu’il faut célébrer la créativité quebecquoise, je trouve ça beaucoup. Surtout que des exemples de créativité, il n’en a pas été donné. Alors répéter toutes les 5 min que les québecquois sont créatifs, sans donner un seul exemple, ça fait un peu publicité automobile. Et à la radio pareil, régulièrement des messages annonçant que les quebecquois sont fiers et créatifs, avec message du premier ministre à l’appui. Sur une radio d’état peut être, mais sur NRJ, je trouve ça surprenant.

 

Il faudrait qu’on nous retournions faire une fête nationale sur les Champs Elysés pour comparer. Peut être que les français y sont aussi nationalistes que les quebecquois, et que c’est le peu d’intérêt que je porte en général aux fêtes nationales qui fausse mon jugement.

 

Toujours est-il que la fête était réussie et avait rassemblée beaucoup de monde, les gens n’hésitant pas à reprendre en coeur les airs qu’ils connaissent tous très bien.

 


 

Vers la fin de la soirée, un énorme feu de la Saint-Jean a été allumé. Il était tellement grand que même à bonne distance, nous en resentions la chaleur. Par contre, alors que nous sommes actuellement en période de sécheresse, et que nous avons vu partout dans les parcs nationaux que le risque d’incendie était important, nous avons aperçu de gros morceaux d’écorces enflammés s’envoler dans le ciel avant de retomber au milieu du public qui s’empressait de les éteindre.




Pas découragé par toute la marche de la veille,  nous sommes partis ce matin pour le parc national du Saguenay, afin de découvrir le Fjord. Le parc naturel du Saguenay propose une petite exposition très intéressante sur les origines du Fjord, et sur sa faune et sa flore. Nous apprenons également que c’est parce qu’à marée haute du Saint-Laurent plein de plancton s’y retrouve piègé, que les baleines et les phoques y viennent régulièrement pour s’y nourrir.

 

Heureusement nous n'étions pas trop dégoutés de la marche d’hier, parce qu'une fois encore, ça montait sur presque 3km !



Nous avons trouvé dans les bois un refuge où nous avons pû reprendre quelques forces avant de reprendre la route.



Encore une fois, la vue sur le Fjord était grandiose et méritait les efforts fournis.



Par contre toujours pas de rencontre avec des grosses bêtes du coin (ours, caribou...) mais seulement avec les petites, les écureuils.




Comme prévu, nous sommes repartis aujourd’hui à la chasse à la baleine. Nous avons donc repris le bac pour nous rendre à Tadoussac, puis nous avons continué plus au nord, pour nous rendre dans la réserve innue, nommée Essipit. Nous avons été un peu déçu de ne pas y trouver d’activités culturelles comme dans le village huron. Ici il n’y a qu’une petite boutique d’artisanat indien, et la vente de billets de croisière pour l’observation des baleines.

 

Nous avons alors fait demi-tour pour retourner aux Bergeronnes où nous avons trouvé un chemin de randonné. Ce qui est encore une fois énervant, c’est que comme pour les différents lacs, il est impossible de s’approcher des rives du Saint Laurent. Vous le voyez à travers les arbres, mais tous les abords sont des terrains privés qu’il est interdit de franchir.

 

Nous sommes ensuite retournés à Tadoussac pour faire les deux circuits de randonnés indiqués par le centre d’information touristique. Le premier, le long de la plage de galets, s’arrête devant des rochers que nous avons escaladés pour avoir une meilleure vue, dans l’espoir d’observer les baleines. Mais mis à part un couple de jeunes gens que nous avons vraisemblablement dérangés dans leur coin au milieu des rochers, nous n’avons observé aucun mammifère. Nous pouvions suivre du regard les bateaux de croisière qui partaient beaucoup plus loin, ce qui veut dire que les baleines étaient au-delà de notre champ de vision.



Pour le deuxième chemin de randonné de Tadoussac, nous avons eu beaucoup plus de chance, car nous avons pu observer au loin des baleines. Sans jumelles, difficile d’être sûr de ce que nous avons vu, mais nous pensons qu’il s’agit de petits rorquals.

 

Encouragé par cette obervation, nous sommes également retournés à notre barrage de castors. Nous avons bien noté quelques modifications dans le barrage, mais toujours pas de castors.

 

Après autant d’efforts dans la journée, nous avions bien mérité un petit barbecue d’hamburgers au cheddar !!!




Ce matin, nous avons pris le bac pour traverser le Saguenay et nous rendre à Tadoussac. C’était la première fois que nous prenions ainsi un bac avec la voiture pour notre rendre de l’autre coté d’une rive. Ici c’est très bien organisé, avec des départs toutes les 13 min une grande partie de la journée, et toutes les 20min le soir et la nuit. Ce qui est étonnant, c’est que la traversée est gratuite. Ce qui nous fait poser la question de savoir pourquoi il n’y a pas de ponts. La traversée n’est pas très longue, moins d’une dizaine de minutes, et nécessite deux bacs et une dizaine d’employés. Un pont ne serait pas plus rentable pour la municipalité ? Mais nous ne nous plaignons pas, cette traversée à son charme, c’est plutôt pour les résidents de Tadoussac qu’elle doit paraitre un peu longue tous les jours.



Nous sommes alors arrivés à Tadoussac, tout petit village dédié exclusivement aux touristes. Ici ce n’est que restaurants, hôtels et points d’accueil pour l’achat de billets de croisières. En effet, le village est réputé pour ses croisières sur le Saint Laurent, dédiées à l’observation des baleines. Heureusement il reste quelques vestiges historiques, comme cette reproduction du 1er comptoir de traite de fourrure fondé en 1600



et la 1ère chapelle



Avant de poursuivre nos tentatives d’observation des baleines, nous nous sommes rendus au CRIMM (Centre Recherche et d’Interprétation des Mammifères Marins) pour en apprendre un peu plus sur ces animaux. Le centre est très bien fait, l’exposition nous en apprend beaucoup.



Nous avons également assisté à la projection de 2 films, avec des séances de questions / réponses à la fin de chacun d’entre eux. Le naturaliste présent nous a alors bien renseigné sur la difficulté de suivre l’évolution des baleines, et sur l‘impact de l’activité humaine sur leur comportement. Les baleines viennent dans la Saint-Laurent exclusivement pour refaire leur réserve de graisse. Elles plongent pendant de longues minutes à la recherche de nourriture. Les moteurs des bateaux passant à proximité les intrigrent, et elles raccourcissent leurs temps de plongé pour voir ce qui se passe à la surface. En faisant ça trop souvent, elles emmagasinent beaucoup mois de nourriture qu’elles ne le devraient, ce qui à terme peut les rendre malade ou ne pas leur donner assez de force pour leur prochaine migration. Fort de ces renseignements, nous avons décidé de faire une croix sur notre sortie en bâteau, et de nous contenter d’une observation terrestre. Une carte étant régulièrement mise à jour au CRIMM pour indiquer l’emplacement des baleines.



En plus des baleines, nous avons voulu observer les castors. A l’accueil de l’auberge de jeunesse, on nous a donné des indications où nous pourrions en observer. Nous les avons suivi et nous sommes effectivement tombés sur un barrage de castors. Nous sommes donc restés à l’affût sans bouger et sans faire de bruit pendant 45min, pour pouvoir les voir. Malheuresement notre attente à été vaine. Nous retenterons demain...




Aujourd'hui, journée consacrée à la randonnée en forêt. Je ne sais pas si c’est parce que la saison touristique n’a pas encore commencée, ou si c’est un manque de moyen, mais les chemins ne sont pas toujours bien entretenus. C’est le cas pour le sentier de «l’anse de sable» près de la Baie-aux-rochers.



Si la balade est agréable à faire, les ponts et escaliers ont pas mal souffert des intempéries, et sont parfois impraticables. Pour le pont sur la photo par exemple, nous avons préféré escalader les rochers plutôt que de l’emprunter. Parfois le chemin est même complétement obstrué par un arbre qui est tombé.



Durant notre promenade, nous avons pû observer des fourmis géantes



des grenouilles



des gros champignons



et des orchidés sauvages



De retour de la randonné, nous sommes allés au centre information de Baie-Sainte-Catherine où nous avons pu lire plusieurs fois, que les baleines étaient menacées par l’activité maritime trop importante dans la région et qui les dérangeait. Forcément, cela ne donne plus envie de faire une croisière d’observation des baleines. Nous avons cependant longé un peu la côté, et avons pû observer au loin plusieurs bélougas dans le Saint-Laurent. Je n’ai pas de photo à vous montrer car les animaux étaient tellement loin de nous, que vous n’auriez pu voir que des tâches blanches à la surface de l’eau.

 

Nous nous sommes également renseignés pour la traversé vers Tadoussac, et celle-ci est disponible gratuitement en bac, avec la voiture. Nous irons donc y faire un tour demain.

 

En attendant, de retour à notre camping, nous avons pu continuer notre observation de la faune, avec un joli lapin squattant notre emplacement, et un écureuil faisant les poubelles et se régalant d’un reste de ketchup.

 

Et pour illustrer cette journée, voici la photo d’un beluga trouvée sur internet.




Ce matin, après avoir plié notre campement, nous nous sommes rendus au village des éboulements, sensé être un village très pittoresque. C’est également le point d’impact d’une météorite de 2km de diamètre qui serait tombé dans la région il y a des millers d’années, et qui aurait modelé toute la région de Charlevoix.

 

A ce niveau du Saint Laurent, l’autre rive n’est déjà plus visible. Nous avons un peu marché le long de la plage, jusqu’à arriver au musée maritime. La ville des éboulements a longtemps été accessible que par le Saint Laurent. C’est pourquoi, une industrie de construction navale y a rapidement vue le jour. On y fabriquait principalement des goélette en bois. Aujourd’hui ce type de navire n’est plus utilisé, et le chantier naval c’est reconverti en musée.



A proximité des éboulements, se trouve le Cap-aux-oies. C’est à cet endroit que la salinité de l’eau passe à 24% et que le Saint Laurent devient une mer. Le panneau que l’on voit sur la photo est celui d’une gare. En effet, à cette endroit il y avait autrefois une gare qui ammenait les touristes de la Malbaie. Aujourd’hui la gare a été détruite et seul les voies à l’abandon et le panneau subsiste. En nous rendant sur la plage, nous avons eu la surprise de découvrir que c’était maintenant une plage de nudistes.



Nous avons ensuite continué notre route pour nous rendre au musée de Charlevoix, à la Malbaie. Le musée est découpé en trois partie : l’histoire de Charlevoix, l’exposition « le temps d’unee paix » et l’exposition sur la ville de Clermont.

 

L’exposition sur l’histoire de Charlevoix commence avec l’arrivé de Champlain. On y découvre rapidement que les premiers colons étaient français et écossais et qu’il y a ici une certaine tradition du tapie brodé. Mais l’histoire s’attarde surtout sur l’arrivée de la bourgeoisie québécoise avec la construction du Manoir Richelieu et des villas de luxe à Malbaie. Une grande partie de l’exposition est consacrée aux costumes du personnel de l’autel, à l’équipement de loisir du début du XXème siècle (club de golf, maillot de bain) et aux oeuvres artistiques de quelques habitants célèbres.

 

L’expostion «le temps d’une paix» est consacrée à une série québecoise du même nom. Ne connaissant pas cette série, nous pouvons dire aux extraits présent dans l’exposition, que ça ressemble à « la petite maison dans la prairie ». Pas très intéressant quand on n’est pas fan, sa seule présence est dûe au fait que l’auteur de la série habite la région.

 

Enfin la dernière exposition sur la ville de Clermont se fait en 2 minutes. La ville à 75ans et doit sa création à la construction d’une église, celle de la Malbaie étant loin pour les paroissiens habitant le village. Le village a ensuite pris de l’essor grâce à la construction d’une usine de papier. Mais bon, quand on en arrive à mettre sous verre un pull en laine tricoté en 2009, avec d’un coté Super Mario, de l’autre Scoubidou, en désignant ça comme de l’artisanat local, on se dit qu’il n’y a pas grand chose à présenter.

 

Heureusement le musée comporte un toit accessible duquel nous avons une vue panoramique de la région. C’est d’ailleur la seule chose que nous avons le droit de prendre en photo. Vous l’aurez compris, nous avons été déçu de cette visite.



Nous avons donc repris notre route, toujours plus au nord, pour arriver dans la soirée à Baie-Sainte-Catherine, situé dans le Fjord du Sagenay. A partir de là, si nous voulons continuer à monter au nord, il nous faudra soit traverser le Sagenay, soit le contourner. Pour l’instant, nous allons nous établir ici trois jours, dans l’espoir de voir des baleines.




Aujourd'hui, nous avons décidé de visiter un parc national, celui des grands-jardins. Ce parc abrite un troupeau de Caribou, et son paysage de type taïga. C’est à dire que la forêt est essentiellement composée de sapins et que le sol est recouvert de lychen. Cela donne parfois l’impression que la neige n’y a pas fondue.



Le parc possède également de nombreux lacs, et le sentier de randonnée que nous avons décidé de faire nous a permi d’en observer au moins trois.



Petite déception, nous n’avons rencontré aucun ours ou caribou, mais seulement un gros oiseau. A notre retour nous recherchons le nom exact de ce volatile pas très farouche.



Après notre randonnée, nous nous sommes intéressés à une autre spécialité de la région, le cheddar. Nous nous sommes donc rendu à l’écomusée du fromage à Charlevoix. Les visite guidée se font essentiellement le matin, lors de la fabrication du fromage. Nous n’avons donc pas pû y participer, mais de toutes façons, une participation de 10$ pour cette petite visite et la dégustation, nous trouvions cela excessif. Nous avons quand même pû lire quelques panneaux explicatifs et voir de vieilles machines utilisées lors de la fabrication. Ce que nous retiendrons, c’est que les procédés de fabrication ne sont pas différent de ceux présent en France. Pour le cheddar, il n’y a pas d’affinage, il est vendu directement après sa fabrication. Cependant, il peut être affiné pour rendre son goût plus fort. Afin de goûter, nous avons acheté un cheddar fabriqué le matin même, et un cheddar de 4 ans d’âge. A noter que la laiterie fabrique également des bleus et des sortes de brie, mais qu’en bon français, nous avons trouvé les prix très élevés. Il faut compter 4$ pour une petite portion de bleu par exemple.



De retour à notre camping, nous avons fait la rencontre d’un baroudeur quebecquois, qui avait déjà fait le tour du Québec à vélo. Et pour la deuxième fois depuis le début de notre voyage, je me suis fait reprendre en disant que nous visitions le Canada. Ici on est au Québec, pas au Canada. La différence, c’est que le Canada est anglophone, le Québec francophone et pour les Québecquois, la différence est importante car cela fait des années qu’ils essaient de préserver leur identité. Donc un bon conseil si vous allez au Québec, oubliez que c’est une province du Canada, et faites comme si vous étiez dans un pays autonome.

 

Après cette journée fatiguante, il était temps de faire un bon repas, typique du Québec, ou s’en rapprochant. Nous nous sommes donc lancés dans la réalisation d’amburger à base de cheddar fort et de steak de bisons cuit au barbecue. C’était agréable, même s’il manquait une petite sauce. En accompagnement, nous avons simplement fait chauffer de grosses patates dans le feu.



Et pour finir la soirée, nous nous sommes tranquillement fait griller des chamallows.




Pour changer nous nous sommes réveillés au chaud aujourd’hui, très au chaud. En fait, on suffoquait dans la tente, donc nous sommes sorties assez tôt. Mais ce n’était pas grave car nous avions prévu la visite d’une cabane à sucre qui commençait à 9h14. A la question, pourquoi un horaire si bizarre, notre guide nous a répondu que ça intriguait les visiteurs et qu’ainsi, ils étaient à l’heure. La saison touristique n’étant pas très avancée, nous nous sommes retrouvés à quatre visiteurs. Quatre français pour être plus précis.

 

Notre guide est exploitant de l’érablière depuis quatre ans maintenant (il a 19 ans !!!), et nous a, non sans humour, détaillé toutes les étapes de la fabrication du sirop d’érable. Nous avons ainsi appris que les Québecquois tenaient la recette des indiens, qui eux même la tenaient des écureuils. Nous savons maintenant que le sirop d’érable est obtenu à partir de l’eau d’érable les lendemains de dégel, et qu’il faut 40L d’eau d’érable à évaporer en 2H, pour obtenir 1L de sirop d’érable. Plus le sirop est cuit rapidement, meilleur il est. Ce sont les sirops les plus clairs qui sont cuits les plus rapidement, les autres sont bruns car le sucre à commencé à caraméliser.



Suite à la visite, nous avons eu droit à une dégustation, et nous avons découvert deux produits que nous ne connaissions pas : la gelée d’érable et le caramel d’érable. Ces deux produits étant fait avec une base de sirop d’érable, il va dire qu’ils sont tous les deux délicieux. Bien sûr, nous ne sommes pas repartis les mains vides, nous avons acheté plusieurs produits, dont une petite bouteille d’un litre de sirop d’érable !



Avant de partir, nous avons demandé à l’accueil du camping les prévisions météo. Averses prévues dans la nuit. Aïe, avec notre tente actuelle, la nuit va être humide. Nous sommes donc partie en quête d’une nouvelle tente pour pouvoir continuer notre périple. Après nous être vu interdire l’entrée d’un «Wholesale» parce quue nous n’avions pas de carte de membres, nous sommes allés dans un «Maxi». Heureuse surprise, ça ressemble à une grande surface de chez nous, avec les mêmes rayons. Nous avons trouvé dans le rayon saisonnier, des tentes. Nous nous emparons alors de la plus petite à 59$, avec tout de même une interrogation : elle est annoncée 4 places sur le sac, et 3 sur l’étiquette. Et ce n’est pas les dimensions en pied qui nous aident à y voir plus clair.

 

Nous nous rendons ensuite dans un village Huron, afin d’en apprendre un peu plus sur cette civilisation.



La visite était vraiment très intéressante. Il est amusant d’avoir le point de vue d’une civilisation amérindienne sur l’histoire de Québec, en plus de la version québecquoise. Nous avons ainsi découvert leur mode de vie : communauté matriarcale, grandes maisons familiales, peuple d’agriculteurs, croyances et médecine. Nous avons également appris qu’à l’arrivé des colonisateurs, les hurons étaient 25000. Puis le nombre d’individus s’est réduit à 300. Ils se sont alors déplacés dans la région de Québec.



Mais nous n’avons pas seulement appris sur le peuple huron. En effet, une partie du village est consacrée aux autres peuples amérindiens, comme les inuits. Une partie du village expose également la place de ses peuples dans la civilisation canadienne actuelle. 



Après la visite, petit passage par la boutique de souvenirs, où nous avons trouvé un beau livre sur la cuisine huronne. Très bien fait, il donne des suggestions d’équivalence pour les viandes, comme remplacer le bison par du boeuf. Nous avons hâte de pouvoir essayer tout ça !



Nous avons ensuite repris la voiture pour nous diriger vers la région de Charlevoix afin de poser notre nouvelle tente dans un nouveau camping. Alors à la question 3 ou 4 places pour la nouvelle tente, la réponse est : plutôt 4. Du coup l’ancienne tente ne finira pas le voyage avec nous, mais plutôt dans une poubelle.




La pluie de la veille a eu une désagréable conséquence, elle a refroidi le fond de l’air. Résultat, cette nuit nous avons eu très froid. Même en nous couvrant un maximum, difficile de dormir. Nous attendions donc avec impatience le lever du soleil pour que celui-ci réchauffe la tente. Ce qui fut fait, un même un peu trop, car au matin, la tente est rapidement devenu un four.

 

Nous avons ensuite plié notre campement. Et à ce sujet, si vous passer dans la région de Trois-Rivières ou de Shawinigan et que vous recherche un camping, je ne peux que vous conseiller d’aller à celui du lac-à-la-Tortue, le camping Rouillard. Tout le personnel y est très sympathique, et à notre départ, le directeur nous a donner la grille, et plein de bons conseils pour la suite de notre voyage.

 

Nous sommes alors parti pour Québec, afin de visiter les chutes de Montmorency. Le parc d’accès au chute est  gratuit, mais le parking est lui payant, et coute 10$, ce qui est encore plus cher qu’en plein centre-ville de Québec. Comme nous n’avons pas peur de marché, nous avons été nous garer dans le quartier voisin, dans une des rues résidentielle.



Les chutes sont assez impressionnante. Plus hautes que celle du niagara de 30m, elles sont beaucoup moins larges, ce qui explique qu’elles soient moins connues. Le parc se situe en haut des marches, et il y a des escaliers pour descendre au pied de la cascade. Nous sommes donc descendu, et avons pu constaster la force de la chute au vu du nombre impression de rodin de bois qui s’accumulent à son pied.



Après être descendu, il faut bien sûr remonter. Et là, pour des sportifs de notre genre, ce fut long et difficile. Nous avons été obligé de faire une petite pause à chaque pallier. Et une fois arrivé au sommet, il était temps pour nous de faire une pause et de sortir notre pic-nic.





Après avoir repris des forces, nous avons été installé notre campement dans un nouveau camping, avant de repartir visiter la ville de Québec. Fier de notre trouvaille du matin de nous garer dans un quartier résidentiel plutôt que de payer le parking, surtout dans une grande ville comme Québec, nous avons fait la même chose. Sauf que là nous avons mal jugé les distance, et que nous étions à une heure de marche du centre.

 

Nous sommes arrivé à 17h, juste au moment ou l’office du tourisme fermait. Nous avons donc fait la visite par nous même, avec le guide du routard, en commençant par les plaines d’Abraham.



Nous avons ensuite continué notre descende vers le chateau de Frontenac, et la vieille ville.



L’endroit est bien sûr touristique et riche d’histoire. Nous avons pû apprécier de belles maisons anciennes, la rue Champlain et la place Royale, lieu de la première habitation permanente des Français dans le nouveau monde.



Après tous ces efforts, et avant de devoir remonter toutes les marches des plaines d’Abraham, et refaire une heure de marche pour atteindre la voiture, nous avons cherché un restaurant. Notre quête pour un restaurant servant de la cuisine traditionnelle à été difficile, même dans un quartier aussi touristique que ceuli du vieux Québec. Nous avons tout de même trouvé notre bonheur, et avons pû gouter à la soupe de pois



la tourte à la viande



le ragoût de Caribou



et enfin, la tarte au sirop d’érable




Réveil pas très agréable ce matin : il pleuvait et notre tente n’étant plus très imperméable, nous avons été réveillé par de petites gouttes nous tombant sur la tête. Ainsi réveillé, nous avons vidé la tente de son contenu et nous y avons placé des bols pour récupérer l’eau.

 

Etant encore une fois les premiers réveillés, nous avons décidé de faire une petite balade dans la forêt qui borde le camping. Commençant à nous faire violemment attaquer par les moustiques, nous avons fait demi-tour, et sommes allé acheter chez le pharmacien du répulsif.

 

Nous en avons profité pour faire quelques courses, et nous nous interrogeons encore sur le mode d’alimentation des canadiens. Si nous retrouvons dans leurs magasins un rayon viande et fruits et légumes, beaucoup de différences existes. Tout d’abord au niveau du rayon des boîtes de conserve : ici très peu d’haricots verts, de petits poids..., pas du tout de ravioli, paëlla et autre plats préparés, mais une quantité impressionnante de sauces en boites. Idem pour le rayon soda, avec des bouteilles de 2L au minimum, ou des caisses en carton de canettes pour un total de 4,2L.

 

Une fois nos emplettes faites, nous sommes retournés au camping pour prendre notre petit déjeuner. La pluie ne s’étant pas calmée, nous avons cherché un refuge pour nous habriter, et c’est donc tout naturellement que nous l’avons fait dans la salle d’arcade du camping. Et oui, presque un rêve réalisé, prendre son petit déjeuner au milieu des bornes d’arcade et des billards.



Nous en avons profité pour gouter une nouvelle chose, ce blog ne s’appelerai pas «Variété Culinaire» si on ne faisait pas ce genre de tests. Je vous passe le soda aux raisins si sucré et au gout de Red Bull, pour me concentrer sur la tartinade de noix de coco. Alors pour faire simple, c’est tout simplement immangeable. Ce n’est que du sucre et ça à même pas le goût de noix de coco, ou alors j’ai tellement été écoeuré du sucre que je ne l’ai pas trouvé.



Le soleil commençant à se montrer, nous sommes partie faire un peu de tourisme, et notemment, nous sommes allé voir le rocher Grand-mère, à Shawaningan. Nous avons été un peu déçu, car il n’y a pas grand chose à voir, à part le rocher en photo ci-après, perdu au milieu d’un mini square, avec juste une petite plaque énonçant la légende. Il s’agirait du visage d’une indienne, qui avait jurée fidélité à son futur époux. Cet homme est partie à la chasse pour ramener des fourrures comme présent de mariage, et devait revenir quand il en aurait suffisemment. La jeune indienne l’a fidèlement attendue toute sa vie, et à sa mort, un éclair a frappé un rocher pour y marquer son visage, et pour que son époux sache en revenant, qu’elle lui avait toujours été fidèle.



Nous avons ensuite voulu faire le tour d’un lac, le lac-des-Piles, et nous nous sommes rendu compte que c’était impossible. En effet, des habitations sont construites tout autour du lac, et il est impossible d’en approcher les berges, sans être sur un terrain privé. Même chose pour le lac-à-la-Tortue. C’est d’autant plus triste qu’il n’y a pas de plan d’aménagement. Ici se cotoie aussi bien les belles demeures en pierre, que les terrains vagues ou les vieilles maisons mal entretenues. Il n’y a aucun cohérence, même dans les matériaux de construction, qui peuvent être aussi bien en pierre, en brique, en bois...




Nous étant couché tôt la veille au soir, et le décalage horaire aidant, nous nous sommes réveillé dès les premières lueures du soleil, aux alentours de 5H du matin. Parfait pour prendre sa douche sans faire la queue, et n’aillant que des céréales pour faire notre petit déjeunée, nous allons pu faire une balade au bord du St Laurent avant 6H.

 

A cette heure là, il est évident que nous n’avons croisé aucune âme qui vive, mais seulement des oiseaux, dont une sorte de héron que nous avons pu approcher d’assez prêt. Nous avons également eu la chance d’apercevoir une grand voilier au loin.



Le campement plié, nous avons fait route en direction de Trois Rivières. Ici les autoroutes sont gratuites, mais limitée à 100km/h. Nombreux canadiens doivent penser que ce n’est pas assez rapide car nous nous faisons régulièrement dépasser sur la route. Autre différence amusante, les deux sens des autoroutes sont séparées non pas par un rail de sécurité, mais par une bande de terrain allant d’une vingtaine de mètre, à un petit bois.

 

Nous sommes arrivé un peu tôt à Trois Rivières, et l’office de tourisme n’était pas encore ouvert. Mais parce que nous faisons certainement très touriste français, un monsieur (dont les ancêtres sont originaire de La Flêche) nous a abordé et nous a parlé pendant plus d’un quart d’heure, de l’histoire de la ville, de l’histoire canadienne, des relations entre les quebecquois, les indiens, les français et les britanniques. Très instructive, cette rencontre nous a permis d’apprendre beaucoup sur l’histoire et la culture du Québec.

 

L’office du tourisme, en plus de nous donner des renseignements sur les choses à voir dans la ville et aux alentours, nous a indiqué la marche à suivre pour avoir gratuitement une connexion internet à proximité de la bibliothèque, ce qui ma permis de mettre à jour ce blog avec un premier article. Nous avons ensuite fait un petit circuit pédestre touristique de la ville.



Le midi, nous nous sommes décidé à manger une spécialité du pays, la poutine. Aurélie sera d’accord avec moi, la poutine de fast-food, ça pas trop de goûts, c’est gras, calorique, et c’est un peu dur à digérer.



Pour faire passer tout ça, nous nous sommes offert une autre spécialité du pays, le bar laitier : c’est à dire un glacier. Là par contre, il y a de fortes chances que nous y retournions souvent.



Dans l’après midi, nous nous sommes rendu sur les sites dit «des forges» où se trouve les anciens vestige de la plus vieille communauté industrielle du pays : des forges d’où étaient fabriquées toutes sortes d’objets en fer et en acier. Ces forges habritaient une communauté de 450 personnes. Sur ce site se trouve également un petit gisement de gaz naturel, appelé la source du diable.

 


 

L’après midi étant bien avancée, nous avons choisit un camping sur notre brochure, et nous y sommes rendu. Il est situé au bord du lac de la tortue, à Shawinigan. Deuxième camping, et deuxième fois que nous sommes si bien accueilli. Ici, pas de problème pour vous attribuer un emplacement, d’autant plus que le camping venant tout juste d’ouvrir, nous sommes la seule tente.

 

Pour l’instant les gens que nous avons rencontré sont tous incroyablement gentil avec nous, essayant toujours d’être arrangeant. Par exemple, nous n’avons aucun moyen de faire chauffer de la nourriture, mais les campings ayant tous un barbecue sur chaque emplacement, nous avons acheté du bois. La personne de l’accueil nous a proposé de nous prêter une grille, et c’est le directeur du camping qui est venu nous l’apporter. La personne de l’accueil est revenu nous voir le soir pour savoir si la grille nous avait bien été apportée.




La journée fut longue, mais nous sommes bien arrivé au Canada. Après notre voyage en train sans difficulté hier au soir, des amis sont venus nous chercher à la gare. Nous avons profité d’être sur Paris pour nous faire un restaurant avant de rentrer. Nous n’avons pas eu de problème pour trouver une table car il était désert pour cause de coupe du monde.

 

Ce matin, nous sommes arrivé avec plus de deux heures d’avance à l’aéroport. Et là première petite surprise, le panneau d’affichage indiquait bien notre vol mais pas le numéro pour l’enregistrement des bagages. Après avoir attendu quelques minutes, nous sommes allé demandé à l’accueil qui nous a indiqué ce numéro. Ensuite, le temps va vite, entre la queue pour faire l’enregistrement des bagages, la queue à la douane pour la vérification des passeport, nous n’avons pas attendu beaucoup pour pouvoir monter dans le bus qui nous a mener au pied de l’avion.

 

Aurélie a eu une petite monté de stress au moment du décollage, quand l’avion prend de la vitesse. Mais elle a pas eu le temps de se faire trop de soucis, car l’avion a été rapidement dans les airs. Nous n’avons ensuite pas eu beaucoup de turbulences, ce qui nous a permi de profiter des films, et nous avons même eu la chance d’avoir une météo dégagée, nous permettant d’admirer la pointe sud du Groënland.

 

Nouvelle monté de stress pour Aurélie à l’attérissage. L’avion descendant par palliers importants, et tournant, cela ne lui a pas vraiment plu. Mais dès que les roues ont commencées à toucher le sol, ça allait mieux. Nouvelles queues pour présenter les passeports, les formulaires, récupérer les bagages et vers 14 heures, heure locale, nous étions enfin dehors.

 

Direction l’agence de location de voiture, où nous avons  pris possesion de notre Suzuki SX4. Et là bien sûr, première question pour nous autres français, comme ça marche une boite automatique ? Nous sortons donc le manuel de la voiture et commençons la lecture. Nous avons mis quelques minutes à comprendre que la boite automatique avait aussi une position manuelle, et nous avons encore un peu de mal avec le frein que je trouve très sensible. Me rappelant d’un grand centre commercial auquel je suis allé plusieurs fois quand j’étais étudiant là-bas, nous avons programmé la GPS pour cette direction, et nous sommes partis.

 

Sans entrer dans les détails du shopping, nous avons acheté un peu d’équipement et de vaisselle pour les jours à venir. Une fois équipé, nous avons repris la route en direction de notre camping. Nous avons été agréablement surpris en arrivant, de découvrir que celui-ci était au bord du St Laurent, équipé d’une piscine et que l’eau et l’électricité était disponible sur notre emplacement. Nous devions même avoir une connexion wifi, le grand luxe, sauf que ça ne marche pas :(

 

Une fois que nous avons fini de monter la tente, nous avons mangé nos sandwichs de poulet compressé saveur bolognaise, tout en observant les écureuils prêt de la cabane en bois, et nous sommes enfin allé nous coucher. Pour nous, il était presque 3h du matin.

 

Demain commence véritablement notre découverte du territoire canadien.




Nous partons dans une semaine pour 15 jours de vacances au Canada.
Aurélie voulait découvrir ce pays depuis très longtemps déjà. Ça sera la 1ère fois qu'elle prend l'avion et qu'elle fait un si grand voyage.
Elle est si impatiente de partir que les bagages sont déjà prêts !



Ce WE, nous sommes allé rendre visite à un ami à Brest.

Brest, tout le monde connait au moins de réputation : c'est une ville portuaire et militaire d'où il est possible de voir une porte-avions.


Au delà de la mer et du port, Brest c'est aussi une ville avec de vieux bâtiments industriels à l'abandon et des tags en recouvrant les murs.

Parmi tous ces tags, certains sont plutôt réussis. C'est le cas de celui-ci, représentant le célèbre Tortue Génial, et la non moins célèbre Bulma.

On nous a raconté que ce tag est un hommage postume au grand père du taggeur, qui devait surement être suffisamment porté sur la "chose" pour être assimilé à Tortue Géniale.



Plaquette éditée par la ville de Bécherel, avec le plan d'accès.



Bécherel

 26/08/2007
Bécherel : un village breton entièrement consacré aux livres sous toutes ces formes.
Plusieurs fois en passant sur la route de St Malo, j'ai été intrigué par un panneau annonçant Bécherel, cité du livre.
Je m'étais même demandé s'il y avait un rapport avec le célèbre livre rouge qui orne tant de bibliothèques.

Puis, j'ai lu dernièrement un article dans une revue relatant l'histoire de ce petit village. Bécherel est un village qui se mourrait. Pour éviter que le village ne soit complètement déserté, certains habitants se réunirent et réfléchirent à un moyen de donner un aspect attractif à leur village. Ils s'inspirèrent de ce qui avait était fait à Hay-on-Wye, en Irlande, et décidèrent que Bécherel deviendrait la première cité du livre de France.

Fort de cette décision, c'est par cartons entiers que des livres ont été achetés et que l'association ouvrit ses premières librairies.

On est donc allé voir sur place, avec Aurélie, ce que ça donnait. La première chose que l'on peut dire, c'est que le pari de faire renaître le village est réussi car en cette période estivale, nous n'étions pas les seuls touristes présents.

De plus, dès que l'on entre dans le village, on ne peut qu'apercevoir de nouveaux lotissements qui se construisent. Dommage que ce village ne soit pas plus près de mon lieu de travail : habiter une cité de livre est une idée qui me plaisait.

La 1ere chose que l'on constate quand on arrive dans le bourg, c'est il n'y a presque que des boutiques de livres d'occasions ; mis à part une boulangerie et un Shopie. Chose surprenante, même le fleuriste et les bars vendent des livres.

Nous ne savions plus par où commencer et nous nous sommes engouffrés dans la 1ère boutique à portée : 2 grands étages complets de livres en tous genres, une collection impressionnante de livres de poches... Nous ne sommes pas ressortis les mains vides puisque nous y avons trouvé un beau livre de cuisine sur les pains et les desserts dont les photos mettaient en appétit.

Nous avons ainsi fait plusieurs boutiques et avons constaté 2 choses. Premièrement, il faut être prudent sur les prix, ceux des livres de poche allant de 2.5€ à 4.5€ selon les boutiques. N'hésitez pas à en faire plusieurs pour comparer si vous y allez. Ensuite, chaque boutique à plus ou moins sa spécialité : livre de poche SF, livres anciens d'histoires, Bandes dessinés...

Dernier conseil, faite attention aux étagères : en voulant reposer un livre, l'étagère faite de planches et de clous c'est littéralement effondrée en renversant tout son contenu à terre. En prévenant la responsable de la boutique, celle-ci me signala que ce n'était pas la 1ère fois que ça arrivait. Une attitude très irresponsable de laisser de tels étagères, surtout quand on sait qu'elles contenaient la section jeunesse, avec notamment les livres de la collection "je bouquine, "j'aime lire" ou encore "le journal de Mickey".

En tout cas, mon 1er repérage à été concluant, j'y retournerai prochainement le coffre de la voiture vide, et le porte-monnaies plein.


 

J'invite un ami à créer son blog
 
Votre prénom :
Prénom de votre ami :
E-mail de votre ami :
 
Message :