De Jean-Claude IZZO
L’aldebaran est à quai. Il ne reprendra pas la mer. C’est triste pour le bateau. C’est encore plus triste pour les marins. Lorsqu’un marin n’est pas en mer, il se pose des questions ; mais il ne trouve pas les réponses…les réponses, elle étaient la bas au large dans le vent, dans les vagues. A terre les marins ne rencontrent que des problèmes. A terre, la tempête fait rage…dans leur crane. Une phrase résume le problème « Il y a du malheur a ne point aimer ». Jean-claude Izzo avec sa sensibilité coutumière nous laisse entrevoir le monde des marins. L’action aurait pu se passer dans n’importe quel port mais le soleil et les couleurs de Marseille donnent certainement à ce drame une dimension supplémentaire.
Ajouter un commentaire
|