Nos âmes étaient orage et vent,
Ne subsistait qu’une vie mêlée
D’illusions perdues dans le temps,
Puisque induit de duplicité,
On s’égarait sur un sentier...
Parsemé de cupides gloires,
Nos erreurs nous ont égarés,
Perdus, nous ne pouvions y croire…
À trop se poser de questions,
À se créer un idéal,
On s’éloigne de la vérité…
À retenir ses émotions,
À devenir presque vénal,
On perd toute crédibilité…
Nos cœurs étaient dans la tourmente,
Espérant en vain un écrin,
Dans la souffrance de nos attentes,
Celui d’un sanctuaire divin,
D’un autre qui enfin nous ressemble,
Discernant ce mal qui nous ronge,
En agrippant la main qui tremble,
Pour effacer tous les mensonges…
À trop se poser de questions,
À se créer un idéal,
On s’éloigne de la vérité…
À retenir ses émotions,
À devenir presque vénal,
On perd toute crédibilité…
Les mots échangés par hasard,
Bouteille jetée dans l’océan,
Engendrent de virtuels espoirs,
Lorsque se gaussent les mécréants,
Nos doigts pixèlent l’exaltation,
Ressuscitant l’étonnement,
D’un univers de sensations
Enseveli depuis longtemps…
Deux voix murmurant dans la nuit,
Quand les sentiments se dévoilent,
S’apaise le blizzard des esprits,
Les regards à nouveau s’étoilent,
Désagréger nos solitudes,
Ensemble rêver un avenir,
Redécouvrir la plénitude,
D’un doux amour en devenir…
de mon ami écrivain Philippe.B