pour sève Miroir, joli miroir… Il y en a qui, au moment de déguster une galette savamment cuite au beurre, aiment y ajouter leur " final touch "… En y déposant délicatement, et sans frémir, un œuf aux contours bien ronds. Un œuf joliment reluisant comme un pare-chocs chromé bien lustré. Un œuf miroir donc. C’est une manière de goûter les choses.Mais, comme il faut de tout pour faire un monde, surtout à la Chandeleur, certains, comme moi, préfèrent chercher l’embrouille… Disons plutôt servir ce même œuf de poule bretonne bien brouillé… Soigneusement étalé de tout son long sur sa galette.Pour autant, loin de nous l’envie de nous brouiller avec celles et ceux pour qui l’œuf miroir est le sommet de l’art en matière de galette de blé noir.Tout n’est qu’affaire de goût après tout…pour coco La crêpe, c’est avec l’œuf miroir. Ce beau rond bien jaune au milieu, qui lui fait souvent penser à une île, un voyage culinaire tout à fait personnel. Et qui aime bien en faire le tour délicatement de cette île. Avec son couteau, elle tranche dans le jambon, le fromage et la crêpe, jusqu’à atteindre ce minuscule îlot, la quête du Graal à la crêperie.Son couteau fait alors du rase-cailloux sur le blanc, frôle l’écueil jaune sans échouage ni naufrage. Le bonheur suprême est alors de prendre ce jaune d’œuf et de le gober. Mmmm ! Un pur plaisir.Si par malheur, une « voie d’œuf », une brèche surgit… Là c’est le drame. Le liquide jaune s’écoule dans l’assiette et il ne reste plus que la petite cuillère pour écoper ! À l’abordage, les pirates de l’œuf brouillé ont remporté une bataille mais pas la guerre !
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