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Guide pratique pour l'éclairage des plantes d'intérieur

 28/06/2022

Les plantes d’intérieur apportent une touche de nature et d’harmonie à une maison. En plus de purifier l’air, elles resplendissent dans les coins de votre intérieur. Mais, si elles embellissent un intérieur, il ne faut pas pour autant oublier que ce ne sont pas des objets: les plantes sont des êtres vivants qui ont de réels besoins, dont la lumière du soleil.

Comment savoir de quel type de luminosité a besoin votre plante ? Les plantes ne s’installent pas n’importe où dans une maison ou un appartement, et c’est à cette question que nous allons répondre dans ce guide pratique. Lisez la suite pour devenir incollable sur le sujet !

Différencier les trois types d’éclairage pour les plantes d’intérieur

En ce qui concerne les plantes d’intérieur, il est possible de distinguer trois types d’éclairage principaux: le faible éclairage, l’éclairage direct et l’éclairage indirect. Mais que signifient ces termes ? Pour commencer, voici quelques explications simples pour vous aider à les différencier.

Le faible éclairage et l’ombre: peu apprécié des plantes

Ce type d’éclairage se résume aux coins d’ombre d’une maison: les coins sombres qui ne sont jamais exposés directement à la lumière du soleil. Les zones de faible luminosité sont courantes dans une maison, mais la plupart des plantes ne tolèrent pas beaucoup ces conditions.

Veillez donc à éviter ces zones de faible éclairage pour l’installation de vos plantes, car vous prenez le risque de les voir s’affaisser et mourir. Une plante a besoin d’un minimum de lumière au moins quelques heures par jour.

L’éclairage direct: une exposition intense à la lumière du soleil

L’éclairage direct est le type d’éclairage le plus élevé, lorsque vous placez votre plante juste à côté d’une fenêtre. En général, ce niveau de luminosité est obtenu grâce à une large fenêtre orientée nord, qui reçoit directement le soleil.

Il est fortement recommandé de ne pas exposer les plantes à un éclairage direct dans l’après-midi. En effet, l’ensoleillement est beaucoup plus intense après 14h00, sans compter que le verre des fenêtres amplifie les rayons. En faisant cela, vous pourriez simplement brûler votre plante.

Une bonne solution est d’installer un store jour-nuit à vos fenêtres afin de contrôler facilement l’intensité de la lumière. Par exemple, les stores d’intérieur sur mesure Domondo sont très faciles à installer et s’adaptent parfaitement à chaque fenêtre.



L’éclairage indirect: un bon compromis pour plaire à toutes les plantes

L’éclairage indirect correspond aux plantes placées à 1 ou 2 mètres d'une fenêtre orientée nord, et qui reçoit le soleil toute la matinée: plus ou moins de 9h00 à 13h00. Pour obtenir ce type d’éclairage, vous pouvez également installer un rideau transparent, qui limitera l’intensité de la lumière sur la plante.

Cette luminosité est également possible quand un arbre extérieur est situé à proximité de la fenêtre, cachant une partie de la lumière du soleil. L’éclairage indirect est bien souvent idéal pour toutes les plantes d’intérieur, peu importe le type de plantes. En effet, il répond aux besoins en luminosité des plantes tout en les protégeant de l’intensité excessive d’une exposition directe.

L’éclairage artificiel: indispensable pour les plantes en intérieur ?

Certaines plantes pourraient avoir besoin d'un éclairage artificiel afin de bien pousser à l'intérieur, mais c’est principalement le cas si votre maison manque d’éclairage. Il peut aussi y avoir un manque de luminosité pendant l’hiver dans les climats tempérés, ce qui pose un problème pour les plantes nécessitant 12 heures de luminosité par jour.

L’utilisation de ce type d’éclairage peut donc être une option si vous souhaitez garder ce type de plante chez vous, en complément de la lumière naturelle du soleil. L’important est de toujours observer vos plantes afin d’identifier leurs besoins, et c’est ce que nous allons voir maintenant dans la suite de cet article.

Savoir identifier les besoins de sa plante d’intérieur

Une fois que vous avez trouvé une place à votre plante, vous ne savez pas forcément si cet endroit répond à ses besoins. Pour le savoir, il existe quelques signes à connaître pour identifier si la luminosité est correcte ou non.

Comment savoir si ma plante d’intérieur reçoit trop de lumière ?

Le « coup de soleil » peut aussi toucher les plantes lorsqu’elles sont exposées à trop de lumière du soleil. Vous pouvez le remarquer par un blanchiment de la zone brûlée, qui peut se craqueler avec le temps, ou par un dessèchement qui fait perdre à la plante ses feuilles ou ses branches.

Les signes qu’une plante reçoit trop de lumière:

 * dessèchement ;

 * perte de couleur ;

 * chute excessive des feuilles ;

 * flétrissement.

Notez qu’il y a très peu de plantes qui peuvent tolérer la lumière vive dans une maison. Les seules plantes qui peuvent s’adapter à ces conditions sont les plantes déjà habituées à subir un climat aride, comme c’est le cas avec les plantes succulentes ou les différents types de cactus.

Comment savoir si ma plante d’intérieur ne reçoit pas assez de lumière ?

Une plante vous montrera d’elle-même si elle ne reçoit pas suffisamment de lumière au quotidien. La majorité des plantes ne peuvent pas survivre dans un environnement à faible luminosité, c’est pourquoi elles chercheront naturellement la lumière.

En effet, vous remarquerez dans ce cas que votre plante se « déplace » vers la lumière: ses tiges s’allongent et s’étirent vers la lumière, comme si elle souhaitait l’atteindre. Une plante que vous placerez dans le coin de l’escalier avec la fenêtre à droite aura ainsi tendance à se pencher vers la droite.

Les signes qu’une plante ne reçoit pas assez de lumière:

 * croissance lente et faible ;

 * feuilles qui ne grandissent pas ;

 * fleurs qui ne s’épanouissent pas ;

 * jaunissement des feuilles.

Enfin, sachez qu’il existe tout de même des plantes ayant la capacité de survivre dans presque toutes les conditions. C’est le cas par exemple de la plante serpent, appelée Sanseviera, ou encore du lierre du diable, ou Epipremnum. Un bon compromis si vous n’avez pas la main verte !




 

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