La chronique
Après s’être régalé de tartes aux fraises, de fraises au sirop, de fraises au vin, de fraises à la chantilly, de sorbet de fraises… il va falloir penser à renouveler le stock ! Non pas des fraises, car il n’y a pas de doute, vous savez comment les cueillir, mais celui des fraisiers si généreux.
En effet, le fraisier n’est pas immortel et la production baissant à vue d’œil au bout de la quatrième année d’existence, il faut penser à renouveler les pieds-mère.
Pour cela plusieurs paramètres sont à prendre en compte. Tout d’abord,
le choix de l’emplacement. Un fraisier est un grand voyageur. Rotation de culture oblige, la future parcelle n’aura pas vu l’ombre d’un fraisier depuis au moins 7 ans.
La préparation de la parcelle est importante. Cette culture restant en place au moins 4 ans, il faut apporter les amendements et fertilisants adéquats. Le fraisier aime les sols riches en humus, retenant l’eau en été, et ne souhaite pas la concurrence déloyale des herbes indésirables colonisatrices (du type liseron, chiendent et autre potentille).
Tourbe, compost ou engrais organique spécial fraisier, vous aideront à améliorer le sol qu’il faudra couvrir avant ou après la plantation, suivant le matériau utilisé ; vous pouvez utiliser une bâche biodégradable ou simplement pailler le sol après la mise en place des fraisiers. Pailles végétales ou du BRF feront l’affaire. Les écorces de pins peuvent aussi trouver là une utilisation efficace.
Mais où trouver les nouveaux plants ? Deux choix sont possibles :
- les fraisiers en godets : les points de vente vous garantissent en principe des plants sains, indemnes de virus.
- Mais vous pouvez aussi récupérer les nouveaux plants situés sur les stolons (tiges rampantes) de vos fraisiers anciens. Surtout si ces petits bébés fraisiers ont des racines, ce qui facilite la reprise.
Si vous n’avez pas de place pour installer une planche de fraisiers, il vous reste la possibilité d’installer des iris. C’est l’époque, mais le résultat n’a rien à voir…