Pour recevoir nos idées recettes :

Connexion

Me connecter
Visitez iTerroir Visitez iTerroir
 

Suivez-nous sur :

 
         

Inscrivez-vous à la newsletter

Les jardins du village

Le jardin des chats

Calendrier des saisons

Tout ce que vous devez savoir sur les périodes de consommation des aliments !

Recherchez un conseil jardin :

Thème :

 

Les caractéristiques

Famille :

Composées ou Astéracées


Couleurs des fleurs :

violettes


Exposition :

soleil


Type de sol :

léger, riche, profond, bien drainé


Type de végétation :

vivace ou annuelle selon les régions


Plantation :

avril (par oeilletonnage)


Récolte :

au printemps et à l’automne




Histoire

Cette plante potagère dérive du chardon sauvage ; sa tête, ou « pomme » serait une fleur de chardon développée et améliorée grâce au travail des botanistes. « artichaut » dérive d’ailleurs d’un mot arabe signifiant « épines de la terre ».
L’artichaut, également appelé « cardon d’Espagne » trouve ses origines dans le bassin méditerranéen. Bien connu des Grecs anciens, il avait sa place dans leur mythologie.
Le nom scientifique de l’artichaut, « cynara », vient en effet du nom d’une belle jeune fille que, selon une légende grecque, le dieu Zeus punit parce qu’elle avait osé repousser ses avances. La rebelle Cynara fut alors transformée en une plante épineuse. Les Romains aussi appréciaient ce légume-fleur, et c’est d’ailleurs grâce à l’Italienne Catherine de Médicis qu’il parvint en France, devenant un mets de choix pour les têtes couronnées.
On appelle « capitule » la superposition des feuilles de l’artichaut. La partie comestible est constituée par le cœur ou « fond », et par la base des écailles, ou « bractées ». Le foin, qui entoure le fond est constitué de fleurs non épanouies.
On recense une quinzaine de variétés de cette plante potagère, parmi lesquelles le Camus de Bretagne (le plus consommé, créé au XIXe siècle, à la grosse tête verte et arrondie ;le Gros vert de Laon, cultivé dans le centre ; le violet de Provence, encore appelé « poivrade », ou « artichaut bouquet », petit, conique et presque dépourvu de foin, que l’on peut manger cru ; le Gris de Moissac ; le Blanc hyérois...


Culture

L’artichaut s’adapte à des terres très variées mais craint un excès d’humidité. Il est par contre très gourmand en terrain (l’idéal étant un espace de 1 m2 par pied), ainsi qu’en fumures. On prépare donc la terre en la retournant et en lui apportant du compost.
La meilleure méthode de multiplication est, plutôt que le semis, l’oeilletonnage. On prélève des rejetons sur des pieds adultes en avril ou en automne, que l’on replante.


Entretien et récolte

Renouveler chaque automne l’apport en fumier. Protéger les artichauts en butant la terre autour du pied au début de l’hiver. Les plants se gardent environ trois ans. Replanter ensuite sur un autre terrain. En juillet, inciser la tige des artichauts sous la tête et y glisser un crayon pour avoir des têtes plus grosses et plus tendres.

L’artichaut met 2 à 3 mois à pousser. On les récolte avant que les feuilles ne s’ouvrent, avec une tige assez longue. La première année, le pied peut donner environ 3 têtes, et doubler la seconde année. Si on laisse la plante se développer, une fleur bleu-violet se forme à son sommet. Cette fleur ainsi que le feuillage, se révélant très élégants, certains cultiveront d’abord l’artichaut pour ornementer leur jardin.


Maladies et nuisibles

Taches foliaires, pucerons, limaces

Tous droits réservés certiferme.com ¤ Mentions légales ¤ Conditions Générales d'Utilisation
Le Village certiferme fait partie de la communauté des villages intégrant le village www.fermadour.com
Ce site a été développé par Yieloo avec les technologies Intra'Know