Les blogs
du village
cuisine

cuisine

recette et astuce

Détoxiquons-nous !

 26/01/2008
Pour la plupart d'entre nous, le début de l'année coïncide avec l'envie d'une remise en forme qui commence forcément par une phase de détoxication. Merveilleux organe filtre, notre foie est constamment au travail pour épurer le sang et éliminer les déchets et les toxines. Mis à contribution par les excès alimentaires (concernant notamment l'alcool et les graisses) ainsi que par le stress, la fumée, la pollution et de nombreux traitements médicamenteux, cet émonctoire possède néanmoins de grandes facultés de régénération.

Les premières mesures à adopter pour favoriser ce processus consistent à s'imposer un important apport hydrique (2 l de liquide par jour sous forme d'eaux minérales et d'infusions) et à adopter une alimentation saine et légère, riche en vitamines B (qui contribuent au bon fonctionnement du tube digestif) et en soufre, oligoélément pourvu de propriétés détoxiquantes et hépatoprotectrices. Concrètement, il s'agit de privilégier les légumes et les fruits frais, les aliments protéiniques maigres tels que volaille, poisson, laitages écrémés et tofu, les céréales et les produits céréaliers complets. Pour les plus courageux, une cuillerée à soupe d'huile d'olive le matin à jeun stimule le transit intestinal et la sécrétion biliaire. Lors de véritable engorgement hépatique se traduisant par lourdeur gastrique, flatulences, fatigue, etc., quelques journées d'alimentation lactovégétarienne au début de la cure et la suppression temporaire du café et des boissons alcoolisées sont recommandées.

Parmi les compléments alimentaires les plus bénéfiques pour le foie figurent la levure de bière, le pollen et la lécithine de soja, qui constituent respectivement les meilleures sources naturelles de vitamines B, de méthionine (un acide aminé soufré) et de choline (une substance apparentée au groupe vitaminique B, qui protège et régénère les cellules hépatiques).
Rita Ducret-Costa, pharmacienne

 Cet article vous est proposé par Certi'Ferme

Associés, l'oligo-élément zinc et la vitamine C déploient de nombreux effets synergiques intéressants.

Tant la vitamine C que le zinc stimulent le système immunitaire, ce qui explique le succès de cette excellente association dans la prévention et le traitement d'appoint des refroidissements et des infections. Suite à une blessure, une intervention chirurgicale ou une brûlure, en présence d'escarres ou de plaies ouvertes (p. ex. plaies à la cicatrisation difficile chez le patient diabétique), l'organisme doit reformer, au plus vite, de la peau, de la muqueuse, du tissu conjonctif ou des os. Le point commun de tous ces tissus: ils sont constitués de collagène. Le corps a donc besoin de zinc et de vitamine C qui jouent un rôle essentiel dans la synthèse du collagène. Ces deux micronutriments s'utilisent en traitement préopératoire (3 à 4 semaines avant l'intervention) ou à titre postopératoire (débuter le traitement au plus vite et le poursuivre pendant 4 à 8 semaines).

Le zinc et la vitamine C, une combinaison bénéfique au champ d'application multiple.

Efficaces contre les toxines La vitamine C et le zinc sont également impliqués dans la détoxication des métaux lourds et des toxines environnementales. Ces deux substances ont depuis longtemps fait leur preuve dans ce domaine, notamment dans la détoxication d'ions de mercure lors d'une contamination due à des amalgames. Le zinc et la vitamine C sont aussi en mesure de diminuer le taux d'histamine dans le sang ou de freiner sa libération par les mastocytes (cellules du tissu conjonctif). On peut donc les qualifier d'«antihistaminiques orthomoléculaires». Ainsi, en complément des thérapies habituelles, ces deux micronutriments se révèlent fort efficaces dans le traitement des allergies.

Rita Ducret-Costa, pharmacienne

 Cet article vous est proposé par Certi'Ferme

Indéniablement, la vitamine E est à la mode. Son excellente réputation n'est toutefois pas surfaite!
Un puissant facteur de protection cardiovasculaire
Dans ce domaine, la vitamine E déploie de multiples actions, à savoir:
- baisse le pouvoir d'agrégation des plaquettes impliquées dans le phénomène de la coagulation et lutte ainsi contre la formation de caillots, responsables de l'obstruction des artères et des veines. Seule ou en association avec l'aspirine, la vitamine E a fait ses preuves même dans le post-traitement de l'infarctus. Chez les personnes sujettes aux affections veineuses, elle prévient les phlébites et les thrombophlébites;
- diminue le taux de LDL-cholestérol, le «mauvais» , dont l'excès se dépose sur les parois artérielles;
- lutte contre les radicaux libres qui provoquent une dégénérescence se traduisant, au niveau des artères, par le durcissement de leurs parois (artériosclérose);
- dilate les artères cardiaques, tout en diminuant les besoins en oxygène du coeur. Cela s'avère particulièrement bénéfique lors d'angine de poitrine, caractérisée par le rétrécissement des coronaires et une oxygénation insuffisante du muscle cardiaque.

Une arme contre les rhumatismes Des études ont prouvé que la vitamine E possède, à fortes doses, une efficacité comparable à celles des antirhumatismaux classiques soumis à la prescription médicale (comme par ex. le diclofénac). L'action de cette vitamine est, dans ce cas aussi, liée à ses propriétés antioxydantes. Elle agit en neutralisant les radicaux libres qui, produits en quantité anormalement élevée lors d'affections rhumatismales, agressent et détruisent les cellules et les articulations non protégées. De par son action antioxydante ou antiradicalaire, la vitamine E intervient dans la prévention de toute affection dégénérative: outre l'artériosclérose et l'arthrose, déjà citées, le vieillissement prématuré, la cataracte, les maladie d'Alzheimer et de Parkinson, certains cancers, etc.

Relevons également que cette vitamine aux mille vertus contribue au maintien en bon état de la peau, stimule le système immunitaire, lutte contre l'anémie, participe à la formation et aux fonctions des muscles… tout en soulignant qu'une telle liste n'est pas exhaustive!

Le rôle des suppléments
L'effet thérapeutique de la vitamine E dans les domaines ci-dessus se manifeste à doses élevées (minimum 200 mg par jour, voire 400 et plus). Or, l'apport moyen de cette substance par le biais de l'alimentation s'élève à 12 mg et ne peut être augmenté que difficilement à 50 mg, en forçant sur le germe de blé, les huiles végétales, les céréales complètes, les graisses et les fruits oléagineux.

Préférez les suppléments contenant de la vitamine E naturelle, qui est mieux utilisée par l'organisme et, par conséquent, plus efficace.

Rita Ducret-Costa, pharmacienne

 Cet article vous est proposé par Certi'Ferme

 

J'invite un ami à créer son blog
 
Votre prénom :
Prénom de votre ami :
E-mail de votre ami :
 
Message :