«Rien n'est toxique – et tout est toxique, ce n'est qu'une question de quantité.» Paracelse en était déjà conscient. Alors que jadis on parlait presque exclusivement de la «toxicité» du sélénium, on sait aujourd'hui à quel point un apport correct de cet oligo-élément est important pour la santé. Sous nos latitudes, contrairement à certaines régions des Etats- Unis, les sols sont plutôt pauvres en sélénium et, par conséquent, notre alimentation n'en fournit pas toujours suffisamment.
Le sélénium a un effet antioxydant Au même titre que le zinc, les vitamines C et E et le bêta-carotène, le sélénium a des propriétés antioxydantes et protectrices des cellules vis-à-vis des redoutables radicaux libres. Ceux-ci sont dus non seulement à des influences extérieures, telles que la pollution, les métaux toxiques (par exemple le mercure des amalgames dentaires), les radiations, la fumée, etc., mais sont produits aussi par le métabolisme (pratique du sport, entraînement physique, etc.). Il est donc extrêmement important que notre corps puisse profiter d'un système de protection antioxydant équilibré pour stabiliser le processus du vieillissement prématuré et réguler le système immunitaire. Comment évaluer la quantité de sélénium présente dans notre corps ? Les analyses des cheveux effectuées par des médecins, des pharmaciens, des droguistes ou par des spécialistes en nutrithérapie et en médecine environnementale permettent d'avoir un bon aperçu de l'apport de zinc, de sélénium et d'autres minéraux et oligo-éléments. Hugo Schurgast, pharmacien Cet article vous est proposé par Certi'Ferme
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Parmi les nombreuses huiles dispensées en capsules, celles de bourrache, pépins de cassis, onagre et poisson sont, à juste titre, les plus connues. Les trois premières constituent, en ordre décroissant, les meilleures sources de l'acide gamma-linolénique (GLA), un acide gras polyinsaturé oméga-6 extrêmement rare dans l'alimentation. Les huiles de poisson, quant à elles, sont les seuls fournisseurs de l'EPA et DHA, deux acides polyinsaturés oméga-3.
Des suppléments d'acides gras: pourquoi? Au même titre que les suppléments de vitamines, minéraux, acides aminés, etc. ceux d'acides gras sont recommandés lors d'apport alimentaire insuffisant, de besoin accru et/ou dans le traitement de certaines pathologies. Ainsi, les huiles de poisson sont quasiment incontournables pour ceux et celles qui rechignent à consommer cet aliment. Les huiles riches en GLA (voir plus haut) s'avèrent bénéfiques dans les situations où la synthèse naturelle de cet acide gras est amoindrie: entre autres, le vieillissement, le stress, l'abus d'alcool, de sucre et de «mauvaises» graisses, la carence en magnésium et en zinc, la prise de corticoïdes (cortisone et dérivés) et certaines maladies, telles que par exemple le diabète et la déficience hépatique. Propriétés thérapeutiques Toutes les huiles susmentionnées possèdent de plus des propriétés thérapeutiques intéressantes, notamment lors d'affections cardiovasculaires (excès de cholestérol et de lipides sanguins, hypertension), rhumatismales (arthrite) et dermatologiques (eczéma sec). Le syndrome prémenstruel, les troubles de la ménopause et l'hyperactivité infantile figurent également parmi les affections susceptibles d'être soulagées par les huiles de bourrache, de pépins de cassis ou d'onagre. Les huiles de poisson combattent en outre la baisse de mémoire, les difficultés d'apprentissage et de concentration et même certaines formes de dépression. A un moindre degré, l'huile de pépins de cassis déploie les mêmes effets bénéfiques sur notre matière grise. En effet, elle se démarque des deux autres huiles riches en GLA par son contenu en deux acides gras oméga-3 (l'acide alpha-linolénique et l'acide stéaridonique). Et cette liste est loin d'être exaustive! Deux précisions de taille pour conclure: - il existe d'excellentes préparations qui renferment de l'huile de bourrache et de poisson. Cette association fournit à l'organisme un cocktail équilibré d'acides gras oméga-6 et oméga-3; - tout complément d'huile riche en acides gras polyinsaturés entraîne un besoin accru en vitamine E et doit, par conséquent, être accompagné d'un supplément de celle-ci, à raison d'au moins 100 mg, également disponible en capsules. Rita Ducret-Costa, pharmacienne Cet article vous est proposé par Certi'Ferme |
A tout âge, les substances nécessaires à une densité et une structure osseuses optimales font souvent défaut dans notre alimentation.
Enfants, adolescents En pleine croissance, les enfants et ados ont des besoins élevés en nutriments, mais leurs habitudes alimentaires n'en tiennent pas toujours compte. Le fast-food et les boissons sucrées ne figurent pas parmi les aliments riches en vitamines et minéraux. En optant pour un produit qui préservera votre capital osseux, veillez à ce qu'il contienne deux à trois fois plus de calcium que de magnésium et qu'il soit enrichi en vitamines D, K, d'acide folique, cuivre, zinc et manganèse. Femmes enceintes et/ou allaitantes Pendant la grossesse et l'allaitement, l'organisme a besoin de deux fois plus de calcium et de magnésium. L'alimentation seule n'arrive pas toujours à fournir à la (future) maman les nutriments nécessaires et suffisants à la croissance de son bébé. D'éventuelles carences peuvent provoquer chez l'enfant des crampes, coliques, allergies, etc. Sportifs Un(e) jeune qui pratique un sport de haut niveau voit ses besoins déjà élevés en minéraux, oligo-éléments et vitamines augmenter davantage. Si son alimentation ne couvre pas ses besoins, il souffrira de carences. Dans ce contexte, la gymnastique et le patinage artistiques, ainsi que le ballet, sont qualifiés de sports à risque, car ils imposent aux jeunes un poids plume qui les empêche de s'alimenter en fonction de leurs besoins réels. Des fractures de fatigue peuvent en être la conséquence. Les femme ménopausées - et les hommes? A l'heure actuelle, ce sont les femmes ménopausées qui courent le plus grand risque de souffrir d'ostéoporose. Toutefois, les hommes sont de plus en plus concernés. L'ostéoporose est une affection qui s'installe discrètement et progressivement pendant des décennies. D'où l'importance d'introduire - le plus tôt possible, à tout âge et à long terme - des mesures préventives. Rita Ducret-Costa, pharmacienne Cet article vous est proposé par Certi'Ferme |