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Je vous présente la première partie de notre mini-croisière sur la Charente,
c'est-à-dire au départ de Saintes jusqu'à Chaniers où se trouve le moulin de la Baine, lieu de notre repas de midi. La Charente prend sa source dans les plateaux du Limousin à Chéronnac. Au terme d’un parcours de 360 km, elle gagne le large en se jetant dans l’océan Atlantique par une large embouchure entre Fouras et Port-des-Barques en aval et au sud de Rochefort. Depuis la nuit des temps, elle est une voie de communication à l’économie batelière. Les gabares, chargées de sel, de pierre, de fer, d’eaux-de-vie, sillonnaient son cours dans un intense trafic. Si la navigation fluviale de marchandises a totalement disparu au tournant du XXe siècle, la navigation fluviale de plaisance a pris le relais et connaît un bel essor assurant des liaisons touristiques comme celle que je vous invite à suivre avec moi. 
Le départ de notre balade sur la Charente avait lieu à Saintes à 10h30, place Bassompierre à côté de de l'Arc de Triomphe ou "Arc de Germanicus".
"L’arc de Germanicus" marquait l’entrée principale de la ville romaine en avant du pont qui traversait la Charente. Ses deux arches correspondaient aux deux sens de circulation de l’époque. Dédié à l’empereur Tibère, à Drusus et à Germanicus, il a été construit par un noble santon du nom de Caius Julius Rufus vers 18-19 après J.-C. Il était promis à la démolition en 1843, en même temps que l’ancien pont. Il a été sauvé par l’intervention de Prosper Mérimée grâce auquel l’arc a été démonté puis remonté sur cette place Bassompierre. Il est long de 15,9 mètres et haut de 15 mètres. C’est un des vestiges romains les mieux conservés de la ville de Saintes. Regardez comme Roger est tout petit à côté!!! On le distingue à peine. Il est sous l'arche gauche. 
Le Bernard Palissy II est à quai. Il nous attend pour notre croisière au fil de l'eau.
C'est une vedette fluviale de type bateau-mouche, long de 25,5 mètres et large de 5,6 mètres. Il peut accueillir 200 passagers. Il a été judicieusement aménagé pour nous permettre de profiter du soleil et offre une vue imprenable sur la Charente. La balade est commentée, j'ai même pris des notes.... pour vous! Ca y est, c'est parti pour une belle journée..... Le soleil nous accompagne. 
Voilà l'itinéraire que nous allons suivre.
Départ Saintes vers Port Hublé, Chaniers et pause gourmande au Moulin de la Baine. Nous sommes partis pour 1h15 de balade. 
Nous quittons Saintes et admirons sur notre droite la cathédrale Saint-Pierre.
Selon la tradition, la cathédrale Saint-Pierre a été élevée sur l’emplacement d’un ancien édifice chrétien du VIe siècle, œuvre de l’évêque saint Pallais. L’édifice actuel est le résultat de nombreuses campagnes de construction et de restauration qui se s’échelonnent du XIIe au XVIIIe siècle. 
Les crues de la Charente sont un problème. Afin de les limiter, des aménagements ont été réalisés et un canal de dérivation a été creusé dans les années 1980. Il démarre près de Saint-Sornin (photo du village).
En 1982 a lieu la crue du siècle : 16 km de rues avaient été inondées. Et le problème est toujours d'actualité. 
Après avoir quitté des yeux le petit village "Les Arciveaux"....
... nous arrivons à Chaniers surnommé "la commune aux 100 villages". Avec ses quais de pierre et ses appontements à proximité du bourg et des commerces, Chaniers une halte appréciée des bateaux de croisière.
Un bac permet de traverser la Charente pendant l'été. C'est le dernier bac motorisé encore en service sur la Charente. Il relie Chaniers à Courcoury.
Cet endroit a l'air bien agréable avec sa plage aménagée et même surveillée en été. C'est la mer à la campagne....
Vous pouvez louer une roulotte ou encore une cabane dans les arbres si cela vous tente! C'est un coin paisible loin de l'animation des plages du littoral. 
Au cours de notre promenade, nous croisons des vacanciers qui pratiquent le tourisme fluvial sur la Charente. Ils louent des bateaux sans permis et naviguent en toute liberté.
Il est 11h30 et nous apercevons le moulin de la Baine. Il apparaît comme un imposant bâtiment barrant la Charente. Il abrite un restaurant bien connu dans la région qui accueille ses clients dans une salle rustique et une terrasse dominant le fleuve. 
Le moulin a été construit sous Colbert et date du XVIIème siècle. Les gabares, bateaux de charge, assuraient l’approvisionnement en grain et repartaient chargées de farine. Le moulin, désaffecté dans les années 1960, a trouvé sa vocation touristique. 
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