L’histoire de Coutances remonte au 1er s. avant J.C. Capitale des Unelles (peuple gaulois) nommée Cosédia, elle est rebaptisée Constantia au IVes. C’est alors une véritable cité avec un préfet militaire et une garnison.
Elle devient le siège de l’évêché au Ves. Capitale administrative, judiciaire, et religieuse du Cotentin, la ville connaît un important développement et bénéficie de l’essor du duché de Normandie auquel elle a été rattachée en 933. La ville est alors partagée le long de l’antique axe principal : d’un côté le pouvoir du duc, de l’autre ce qui relève de l’évêque. C’est pourquoi la plupart des fondations religieuses se sont faites sur le flanc est de Coutances. Les évêques Geoffroy de Montbray au XIe s. puis Hugues de Morville au XIIIes. ont œuvré à l’édification de la cathédrale actuelle.
Coutances est durement frappée par la guerre de Cent ans, durant laquelle elle est occupée par les Anglais de 1418 à 1449, puis par les Guerres de Religion. Les XVe et XVIe s. voient le développement de la bourgeoisie artisanale et commerçante (quartier des Piliers, rue Saint-Pierre). La fin du XVIes. est marquée par l’essor de l’imprimerie à Coutances, où la noblesse de robe (avocats…) commence à faire construire des hôtels particuliers sur les tracés des anciens remparts, qui avaient été démolis sur ordre du roi.
En 1639, la révolte des Nu-Pieds contre les excès de l’impôt éclate en Normandie et touche Coutances où elle est violemment réprimée par le chancelier Séguier.
En 1795, Coutances perd son rôle historique de capitale administrative, la préfecture du nouveau département de la Manche étant établie à Saint-Lô.
Le textile reste l’activité principale jusqu’au Second Empire. Le rattachement tardif (1878) de la ville au réseau ferré dénote le retard industriel du Coutançais, qui reste essentiellement agricole jusqu’aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale.
Les bombardements des 6 et 13 juin 1944 ont profondément meurtri la ville, détruite à 60%. La reconstruction est menée de 1947 à 1957, sous la direction de Louis Arretche et Roman Karasinsky. Les habitations sont rebâties selon la tradition architecturale coutançaise (maison de un ou deux étages – tourelle d’escalier – façade enduite – sobriété architecturale), à l’aide de matériaux locaux (pierre de Cambernon – pierre de Montmartin).
La cité a retrouvé depuis son dynamisme économique et démographique. Elle est aujourd’hui la ville d’Europe qui compte le plus grand nombre de personne en formation (plus de 6000) par rapport à son nombre d’habitant (un peu moins de 10 000). Le Festival international Jazz sous les pommiers, ses équipements culturels et la richesse de son patrimoine en assurent la renommée.
Robert, évêque de Coutances, entreprit en 1030 la reconstruction de la cathédrale détruite pendant les invasions normandes. Les travaux étaient peu avancés lorsqu’en 1048 Geoffroy de Montbray accéda au siège épiscopal. Pour terminer l’entreprise, il se rendit en Calabre, pour demander une aide financière à Robert Guiscard, duc de Pouille et Calabre, originaire du diocèse de Coutances. Le succès de cette démarche permit à Geoffroy de terminer la cathédrale, dédiée en 1056.
De cette cathédrale romane restent à l’intérieur de la cathédrale gothique actuelle, des vestiges importants. Les tours romanes de la façade existent encore dans leur intégralité, enchâssées dans les tours gothiques ; les piliers de la nef romane subsistent sous l’enveloppe des piliers gothiques ; dans les combles des bas-côtés de la nef, on peut encore voir les murs de la cathédrale romane.
On sait ainsi que la cathédrale du XIe siècle possédait une façade encadrée de deux tours et une tour centrale à la croisée du transept. Geoffroy fit également aménager le parc l’Evêque, seul exemple de parc médiéval resté intact en France.
L’évêque Hugues de Morville entreprit la reconstruction de la cathédrale à partir des années 1210, peu de temps après le rattachement du duché de Normandie au royaume.
La nef fut rapidement achevée : il s’agissait pour l’architecte de rhabiller la nef romane, avec son élévation à trois niveaux : grandes arcades, tribunes (bouchées peu après leur construction) et fenêtres hautes, devant lesquelles passe une coursière. L’architecte a souligné le verticalisme de la nef en laissant filer les colonnes sans interruption du sol jusqu’aux retombées de la voûte.
Le chœur roman ayant été complètement rasé, rien ne gêna la construction du chœur gothique, achevé vers 1238. Il est entouré par des collatéraux et un double déambulatoire sur lequel s’ouvrent des chapelles rayonnantes.
Dans l’abside, l’architecte a adopté le parti normand des colonnes jumelles, qui permettent de dégager l’espace entre les arcades (comme au Mans ou à Bayeux). Au-dessus des grandes arcades, au profil très aigu, s’ouvrent les fenêtres hautes. Les deux déambulatoires s’ouvrent largement l’un sur l’autre, ainsi que sur les chapelles rayonnantes : l’architecte a réussi là une belle unité spatiale.
La façade se distingue par la mise en valeur des lignes verticales, soulignées par de nombreuses colonnettes très effilées, et culminant dans l’élancement des deux magnifiques flèches de pierre.
Depuis le square de l’évêché, on a la plus belle vue sur le chevet, dont l’effet pyramidal est clairement affirmé par l’étagement parfait des masses.
Le transept est dominé par la tour-lanterne qui, à l’intérieur, culmine à près de 41 mètres. Celle-ci, s’élève sur trois niveaux, en légère saillie l’un sur l’autre. L’octogone de la tour-lanterne est porté par quatre grands pendentifs logés dans les angles du carré du transept. Au-dessus de la voûte est ménagé un dernier étage destiné à recevoir un beffroi. A l’extérieur, cette construction d’une extrême élégance est calée par quatre tourelles reposant sur les énormes piles de la croisée.
Les chapelles latérales et la chapelle d’axe - la Circata - rajoutées aux XIIIe et XIVe siècle, ne perturbent guère l’extraordinaire harmonie qui se dégage de l’ensemble de l’édifice.
La cathédrale conserve un très bel ensemble de verrières des XIIIe et XVe siècles.
Appartenant à un certain Julien Rihouey, avocat et procureur du roi, le jardin des plantes existait sous cette forme dès le XVIIe siècle ; en 1675 et pendant une grande partie du XVIIIe siècle, il échut à la famille Le Poupinel, seigneur de Quettreville.
Pendant la Révolution, si l’hôtel des Le Poupinel abrita successivement la gendarmerie et la mairie jusqu’à sa restitution aux anciens propriétaires, le reste du domaine fut vendu au marchand Victor Charles Laurent, qui l’exploita pendant plusieurs années.
En 1803, Antoine Charles Le Poupinel revendit l’hôtel au chevalier d’Ouessey, adjoint au Maire de Coutances. Ce dernier racheta également à Victor Laurent, en 1816, vergers, herbages et jardins, reconstituant ainsi l’ancienne propriété dans son intégralité. A la mort de Gabriel d’Ouessey en 1823, son bien fut acquis par Jean-Jacques Quesnel de La Morinière (1765-1852), descendant d’une famille de magistrats.
En janvier 1852, la ville apprend qu’il lui lègue par testament son hôtel particulier à la condition qu’il soit d’utilité publique et que les jardins deviennent un parc municipal où seraient cultivées des plantes médicinales.
Adèle Sébastien Minel (1789-1869), officier du génie retraité et aquarelliste, développa les plans du jardin en y mêlant terrasses à l’italienne, bosquets à l’anglaise, labyrinthe et jets d’eau. Un obélisque en granit fut érigé en mémoire du donateur Quesnel de La Morinière. Les travaux d’aménagement sur trois niveaux s’achevèrent en 1855 ; le jardin devint un précurseur et un modèle des jardins du XIXe siècle, tout en étant contemporain des premiers jardins paysagers parisiens.
Le jardin de Coutances a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1992. A la suite de la tempête de 1999, certains arbres ont dû être déplacés ou remplacés. L’hôtel particulier abrite les collections du musée municipal.
Tout en restant fidèle à la pensée de son créateur, le jardin s’est développé grâce à l’intervention discrète d’une cohorte de jardiniers, entretenant et renouvelant, depuis maintenant un siècle et demi, essences rares, massifs floraux, et mosaïcultures... Autant d’attraits vous invitant à venir découvrir un des plus beaux jardins de Basse-Normandie.
L’origine de la paroisse est attestée dès 1056 par une charte de Guillaume, le futur Conquérant ; elle n’était pas enclose dans les murs de fortifications, aussi ne fut-elle pas épargnée par, entre autres, la guerre de Cent Ans. A la fin du XVe siècle, l’évêque Geoffroy Herbert la fit relever de ses deniers.
L’ensemble fut édifié par les maîtres-maçons et sa décoration atteste ici et là la symbolique compagnonnique. La Libération n’épargna pas plus Saint-Pierre que le reste de la ville ; beaucoup de ses très beaux vitraux Renaissance ont disparu.
L’église est classée Monument Historique ; la nef et le transept ont déjà été restaurés, avec l’ajout de nouveaux vitraux.
Une première chapelle Saint-Nicolas fut construite au XIIIe siècle, en dehors des murs de la ville. Trop petite, elle fut remplacée par une église plus vaste au XIVe siècle, mais celle-ci fut très endommagée pendant la guerre de Cent Ans.
D’importantes réparations furent donc entreprises au début du XVe siècle. En réalité, l’église fut presque entièrement reconstruite de la fin du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle, à la suite de sa destruction en 1562 pendant les guerres de religion. Seuls le clocher-porche et une partie de la façade occidentale sont des vestiges de l’édifice médiéval.
Cette reconstruction tardive s’est effectuée dans un style gothique très archaïsant et en imitant de nombreuses dispositions de la cathédrale (chœur à déambulatoire, chapelle d’axe, tour-lanterne).
L’essentiel de la nef a été reconstruit de 1576 à 1614. Faute d’argent on n’a pas pu reconstruire une façade digne du nouvel édifice et l’on a conservé le petit clocher-porche médiéval. L’apparence de la nef est assez austère : peu de moulures, décoration sculptée peu abondante... Cela tient au fait que la reconstruction en était confiée au soin des paroissiens dont les finances étaient modestes.
Le chœur est d’apparence plus monumentale. Il donne une impression d’espace, de luminosité, voire d’une certaine richesse. Sa reconstruction était en effet à la charge du chapitre des chanoines de la cathédrale, plus aisé que les paroissiens de Saint-Nicolas. Ce chœur à déambulatoire est parfaitement daté grâce à une inscription qui en situe les travaux entre 1620 et 1622. De fait, son décor sculpté (clefs de voûtes des bas-côtés, frises, bustes d’angelots) est dans le style baroque en vogue sous Louis XIII. Toutefois, les chapiteaux des colonnes du chœur imitent le style gothique du XIVe siècle.
Faute d’argent, le chœur ne fut pavé et voûté qu’au XVIIIe siècle. Le transept a été construit entre 1615 et 1660 et voûté en 1665. Quant à la tour-lanterne, elle n’a été terminée qu’en 1701.
L’église, endommagée en 1944 a fait l’objet depuis 1946 d’importants travaux de restauration qui se sont achevés en 1996. Saint-Nicolas de Coutances est, avec les églises de Granville et de Villedieu-les-Poëles, un bon exemple de la permanence des constructions gothiques en pleine période classique.
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