Tout ce que vous devez savoir sur les périodes de consommation des aliments !
Le semis est un mode de multiplication économique et gratifiant, pour le jardinier débutant comme pour les plus chevronnés. Selon les plantes, et la période, on sème en extérieur ou sous abri. Les graines du commerce sont vendues en sachet sur lesquelles figurent toutes les indications concernant la date et le mode de semis.
Les semis en place (on dit aussi « en pleine terre »), se font au jardin, à l’emplacement où la plante va être cultivée. Ils se font à partir de mars-avril (on attend la fin des dernières gelées), et jusqu’à septembre environ. Cela concerne plutôt les plantes rustiques et faciles, et celles dont la durée de culture est courte. On ne sème pas trop « dense », en se rappelant le dicton : « qui sème dru, récolte menu »…
De toute façon il faudra ensuite éclaircir, c’est-à-dire repiquer les plants pour mieux les espacer.
Le sol doit être ameubli et amendé si possible plusieurs semaines à l’avance. On casse les mottes, on retire les cailloux, et on incorpore le fumier, le compost ou tout autre apport adéquat. Avant de semer, on passe le griffoir, on ratisse et on tasse éventuellement au rouleau. La terre est prête à recevoir les graines.
3 façons de semer en pleine terre :
On sème en éparpillant les graines du bout des doigts ou en les « projetant » uniformément sur toute la surface disponible.
C’est essentiellement les légumes que l’on sème de cette façon. On utilise un cordeau (une corde bien tendue entre deux piquets), qui va servir de guide pour tracer à la serfouette un sillon (aussi appelé « rayon ») de quelques centimètres de profondeur, selon la grosseur des graines. On espace celles-ci suffisamment sur le rang, une par une ou en utilisant un semoir, et on referme le sillon. Les rangs doivent aussi être espacés les uns des autres, à des distances variables selon les types de légumes. On plombe (on tasse) la terre avec précaution à l'aide d'un râteau. On arrose en pluie fine mais suffisamment (environ 5 litres au m2).
Il est surtout pratiqué pour les fleurs grimpantes, les capucines naines, les haricots, les melons, les pois, les concombres et les espèces à grand développement. Comme pour le semis en ligne, on creuse un sillon le long d’un cordeau, mais on enfouit 4 à 5 graines à la fois, tous les 25 à 30 cm. On referme le sillon, on tasse et on arrose.
Lors du semis, les graines se retrouvent parfois serrées les unes contre les autres, ce qui gêne le développement des plantules. On doit donc mieux répartir l’espace entre ceux-ci, en éliminant si besoin les plus graciles.
Pendant toute la levée des graines, il faut une humidité constante mais pas un excès d’eau. On pense aussi à enlever les mauvaises herbes qui pourraient surgir autour des plantules.
De janvier à mi-mars environ (avant les fameux saints de glace, date des dernières gelées), un démarrage sous abri s’impose. Les plantes nécessiteront ensuite un repiquage.
Il peut se faire en terrines, pots, godets ou directement dans le jardin, sous un châssis. On sème « à la volée », on recouvre les graines de terreau, on plombe légèrement.
Certaines graines nécessitent d’être trempées dans l’eau avant d’être semées, afin d’attendrir l’enveloppe appelée tégument que doit traverser le germe. Puis, pour une bonne levée des graines, celles-ci doivent bénéficier dès qu’elles sont plantées d’humidité et de tiédeur (15° environ).
Pour semer, des pots ou des jardinières peuvent convenir, mais le mieux est d’utiliser des « terrines », bacs plats et larges, dont le fond percé de trous laisse s’écouler l’eau d’arrosage. Les récipients (en terre cuite, en plastique…) doivent être bien nettoyés et désinfectés à l’eau de javel s’ils ont déjà servi pour d’autres cultures. La levée des graines est très rapide si on recouvre le tout d’une plaque de verre, d’un film ou d’un couvercle en plastique.
Préparez un mélange égal de tourbe blonde (ou de terreau) et de sable (ou de vermiculite), le tout reposant sur une couche de petits cailloux, de billes d’argile ou de tout autre matériau de drainage, sur 3 cm. Tassez la surface et aplanissez bien. Eparpillez les graines dans le récipient : semez assez clair, (pas trop serré !) et uniformément si possible. Recouvrez d’une fine couche de terreau fin (sauf les graines très fines : bégonia, pétunia…). Arrosez en fine pluie ou au pulvérisateur, ou mieux par immersion : faites tremper la base du récipient dans l'eau pendant au moins 15 minutes.
Recouvrez-le ensuite d'une vitre ou d’un film, que vous laisserez pendant le temps de la germination (quelques jours à quelques semaines selon les plantes). Mettez vos récipients sous une serre, une véranda, ou dans votre intérieur près d’une fenêtre. Maintenez les semis à température et à humidité constante (l’idéal est d’utiliser un brumisateur). Otez le couvercle ou le film dès que les plantules sortent de terre, pour les aérer, exposez-les bien à la lumière mais pas en pleine lumière pour ne pas les brûler.
Plus tard viendra le grand moment du repiquage…
La jeune pousse qui apparaît (sous nos yeux attendris) porte des « cotylédons ». Ces cotylédons ressemblent à des feuilles mais n’en sont pas. Issus de la graine qui a germé, ils sont chargés de réserves nutritives, et tomberont quand les racines se seront formées et pourront puiser dans la terre de quoi nourrir le plant. Les cotylédons laisseront alors place aux vraies feuilles.
C’est à ce moment-là que l’on pourra procéder, avec beaucoup de délicatesse, au repiquage, en pleine terre ou sous abri selon les plantes.
Le plantule étant fragile, on peux se servir d’une petite cuillère pour le prélever méticuleusement, sans abîmer les jeunes racines (appelées le « chevelu »).
On repique dans un mélange égal de terreau et de terre du jardin. On peut aussi préparer un substrat avec 1/3 de sable, 1/3 de tourbe et 1/3 de terreau. On fait ensuite un petit trou à l’aide d’un pic ou d’un crayon. On tasse la terre autour de la tige, en maintenant celle-ci bien droite, puis on arrose.
On peut se procurer ses graines dans le commerce ou auprès de voisins jardiniers, ou bien les ramasser. A l’achat, les moins chers sont celles qui font partie du domaine public. Les graines les plus chères sont souvent des hybrides, c’est-à-dire des graines résultant du croisement de deux variétés différentes, dont on veut garder le meilleur. Cette sélection donne des plants plus vigoureux et productifs.
Rien ne vous empêche d’essayer de récolter et semer vos propres graines. Il suffit de laisser les graines arriver à maturité, de les ramasser avant qu'elles ne tombent ou ne s'envolent, (en évitant un jour humide). On les stocke ensuite au sec avec le nom de la plante en attendant de les ressemer la saison suivante.
Il est également très simple de se procurer des graines auprès d’amis jardiniers, ou de participer à des marchés aux fleurs où l’on s’échange graines et bons plans…
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