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Le bouturage est un mode de multiplication des plantes, au même titre que le semis, sauf qu’il ne crée pas de nouveaux spécimens, avec leur propre patrimoine génétique, mais des clones : le nouveau plant est tout à fait identique au pied mère.
Le bouturage, comme le marcottage ou la culture in vitro, est un mode de multiplication végétatif, asexué, alors que le semis est un mode de multiplication sexué, impliquant une hérédité, avec tous ces aléas…
Le bouturage est un phénomène naturel, que le jardinier ou le botaniste reproduit, en intérieur ou en pleine terre.
Il consiste à couper (en général du début du printemps à la fin de l'été) un morceau jeune et sain d'une plante, et à le mettre dans l’eau ou dans la terre pour qu’il forme des racines ; on obtient ainsi un nouveau pied. Selon les espèces de plantes, on ne prélève pas le même fragment : cela peut être un rameau, une feuille, un morceau de racine, etc.
Sur certaines plantes, le bouturage ne fonctionne pas : les arbres fruitiers, le chêne, le cèdre, les fougères… et il n’est pas en général adapté aux annuelles et bisannuelles, que l’on multiplie plutôt par semis.
La réussite d’un bouturage varie d’une espèce à l’autre, et n’est jamais totalement garanti, mais c’est une méthode qui ne coûte rien (juste un peu de patience et de surveillance). Pour multiplier ses chances, il est fortement conseillé de faire plusieurs boutures d’une même plante. De toute façon, le petit côté « expérimental » fait tout le charme du bouturage.
Le bouturage est à faire de préférence le matin tôt (la réserve en eau de la plante est meilleure), et aussitôt après que la plante a été coupée. En général, on choisit une belle pousse (si possible sans fleurs), que l’on coupe net (à l’aide d’un outil bien aiguisé et propre), quelques millimètres sous un nœud (l’œil), dans cette partie souvent renflée où viennent s’insérer feuilles, fleurs ou bourgeons. C’est sous ce noeud que les radicelles, ou nouvelles racines, vont se faire. On peut aussi couper juste sous une intersection entre la jeune pousse et la tige plus âgée.
La tige que l’on prélève doit mesurer environ 10 cm pour les plantes herbacées (tiges molles) et 15 cm pour les ligneux (arbustes, arbres, etc. : tiges dures). On élimine les feuilles à partir de la base, et on n’en garde que 2 feuilles environ à l'extrémité. Si ces feuilles sont grandes, on les coupe en deux pour limiter l'évaporation.
Quelques exemples pour des boutures à l’étouffée : seringat, chrysanthème, dahlias, millepertuis, œillet, phlox, aster, fuchsia, pelargonium…
Ceci convient, à l’exception des variétés fragiles, à certaines vivaces ligneuses, aux arbustes d’ornement et à petits fruits (groseilliers, cassissiers, figuiers). A faire à la fin de l’été. On prélève une pousse (bois mûr ou semi- aoûté, c’est-à-dire une pousse de l'année dont la base est dure et la pointe tendre). On la plante dans une terre bien ameublie (si la terre n’est pas bien amendée, rajouter du terreau de bouturage). Planter si possible à la place définitive qu’elle occupera. On attache une étiquette avec le nom de la plante bouturée et on patiente.
Quelques exemples pour des boutures en pleine terre : lilas, hibiscus, géranium, camélia, rhododendron, cyprès, buddleia, cognassier, troène, forsythia, lavatère, fuchsia, laurier-rose, chèvrefeuille, lantana, ceanothe, spirée, weigelia…
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