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Bonjour,
Située en lisière du Pays de Brocéliande, à Iffendic, nous sommes la 4ème génération à travailler sur cette exploitation familiale. Loïc, l’aîné, s’est installé en GAEC avec ses parents, le 1er Juillet 1983. A cette époque, ils avaient 56 truies naisseurs-engraisseurs ainsi qu’un troupeau de vaches charolaises, les petits veaux étaient élevés sous leur mère. Les génisses devenaient les futures mères et les mâles, des taurillons.
En 1988, nous avons arrêtés l’élevage de porcs ; la transformation de la maternité et du bâtiment d’engraissement a permis la mise en place d’un élevage de canards sur une surface de 400 m².
Les parents de Loïc ont pris leur retraite en 1991. Laurent, leur fils et Chantal, leur belle-fille leur ont succédé. Suite à l’étude d’installation, nous avons décidé d’arrêter de mettre fin à la production de vaches allaitantes (80 mères). En contrepartie, nous avons construit un premier poulailler de 1000 m² en 1991 puis un second en 1994 de 1000 m² également, dans lesquels nous élevons principalement des dindes blanches, à présent certifiées.
Parallèlement, en 1992, nous avons choisi de redémarrer la production de porcs avec, au départ, des truies en plein air. Nous engraissions les porcs dans l’ancienne stabulation des vaches allaitantes. En 1996, nous avons cessé d’élever des canards. Nous avons remplacé ces bâtiments vétustes par deux salles de maternité et une salle pour 160 truies gestantes. En 1997, deux autres bâtiments ont été construits : l’un pour le post-sevrage et l'autre, de 720 m², pour l’engraissement sur paille. En 2006, l’ancienne stabulation a été rasée et nous avons monté un bâtiment en brique équipé d’un système de ventilation dynamique. Nous y élevons, sur de la sciure et de la paille, des porcs certifiés.
La ferme s’étend aujourd’hui sur une centaine d’hectares. Nous cultivons du blé, du maïs, de l’orge, de l’avoine, de la jachère et du colza dont une partie sert à produire du diester (biocarburant).
Sur l’exploitation, Loïc est responsable des cultures et des porcs charcutiers, il s’occupe également des papiers de la PAC, des plans d’épandage… Laurent est responsable de l’atelier porcs et Chantal est responsable de l’élevage de volailles et fait la comptabilité-gestion.
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Partie intégrante du patrimoine rural à l'instar du four, du pigeonnier ou encore du moulin, le lavoir demeure le témoin du labeur des laveuses, lavandières et autre blanchisseuses avant l'apparition de l'eau courante et l'usage de la machine à laver. Il était aussi le lieu d'expression de la sociabilité villageoise. Un proverbe bas-breton constatait : "Au four banal, au moulin, on entend les nouvelles ; au lavoir et les greniers,on entend les commérages". Les femmes, la plupart du temps agenouillées, devaient déployer leur énergie pour frotter, décrasser, blanchir et essorer le linge selon des savoir-faire transmis de mère en fille. Certaines en faisaient même leur métier.
Un projet de lavoir public avait été impulsé par la municipalité d'Iffendic en 1878. Un plan de coupe et d'élévation réalisé par Sechard, architecte expert, daté du 26 septembre 1878, nous précise que l'édifice devait avoir des dimensions qui aurait permis "à marée moyenne" d'accueillir 28 laveuses en même temps. L'actuel lavoir situé près du pont du boulevard de la Trinité date de la fin du XIXème siècle et est large de 26 mètres, ce qui constitue une dimension respectable pour ce type d'ouvrage. Il s'échelonne en six gradins jusqu'au niveau des eaux du Meu. Il fallut attendre les années 1920 pour que ce lavoir soit muni d'une charpente et d'une toiture.
Il disposait de chaudières mises à disposition par la commune, les laveuses devant fournir le bois. Les ménagères y côtoyaient les laveuses professionnelles.
En dehors du bourg, sur des petits ruisseaux ou au bord de mares, il existait des lavoirs ruraux plus modestes, qu'on appelait en haute-Bretagne des "doués". Certains étaient marqués sommairement par des planches. Des "buées" (lessives) avaient également lieu au lac de Trémelin comme en témoigne une carte postale du début du XXème siècle.
Même s'il a perdu son utilité, la conservation du lavoir d'Iffendic participe à l'entretien de la mémoire collective.
Source : http://www.iffendic.com/admin/upload/ensemble_juin_apr_s_corrections.pdf
Cette année aura lieu du 9 juin 2007 au 16 septembre 2007, la quatrième édition des "ETANGS D'ART" au sein du pays de Brocéliande et plus particulièrement au sein de notre commune.
Ainsi, le thème retenu cette année est : "L'eau d'ici, l'eau de là".
Cette exposition est donc la rencontre improbable entre la création contemporaine et l'eau, elle permet aussi de découvrir le pays de Brocéliande d'une autre manière.
Les artistes retenus pour exposer leurs oeuvres dans notre commune sont les suivants :
Dominiques Falda de St Genix/Guiers et "Les gardiens des rêves" enterrent à leurs pieds des rêves confiés par des anonymes.
à la Chambre au Loup.
Régis Failler de Fontainebleau redonne vie à la fée des eaux, gardienne du mirage qui tient tous les oiseaux du ciel dans sa main, avec "Source de vies".
au Lavoir d'Iffendic.
Laurent Trierweiler de Roquebrune s'installe au-dessus du plan d'eau avec sa création "Habiter l'eau de là-haut".
au Pont Saint Jean.
Jarek Lustych, de Pologne s'interroge sur les conséquences des relations entre les individus, "Connections".
à la Chambre au Loup.
Pour apporter de nouveaux débouchés aux agriculteurs, préserver l'environnement et réduire la dépendance au pétrole.
Les biocarburants (ou agro-carburants) sont des carburants d'origine végétale issus de la biomasse (aussi surnommés « carburants verts »). On les produit à partir de végétaux ou de plantes cultivés dans ce but, de sous-produits et déchets organiques ou de biomasse exploitée pour cela (bois). La production d'un biocarburant suppose en général une transformation, un traitement qui fait appel à divers procédés selon les cas. Ils possèdent des propriétés proches de celles de certains dérivés du pétrole et peuvent parfois s'employer directement dans des moteurs diesel ou des moteurs à essence ; ils se substituent partiellement ou totalement (ex. : avec les HVP, la terminologie européenne est « huile végétale pure ») aux carburants pétroliers, notamment pour faire rouler les véhicules équipés d'un moteur Flex Fuel (ou « polycarburant »). Les biocarburants ne doivent pas être confondus avec les biocombustibles. Les premiers servent à alimenter un moteur, tandis que les seconds servent à produire de la chaleur dans un foyer ou une chaudière.
Aujourd'hui les principaux biocarburants, en termes de production, sont le méthane, le bioéthanol et le biodiesel.
Les agrocarburants n'ont d'intérêt écologique et pour la protection du climat que s'ils permettent effectivement de réduire les émissions de gaz à effet de serre et se substituent au pétrole (dont la consommation continue à augmenter alors même que les agrocarburants se développent). Ils sont donc confrontés à deux limites :
- La production d'agrocarburants ne doit pas se faire au prix de la destruction d'écosystèmes précieux ou d'une déforestation massive ou au détriment des usages alimentaires des terres arables.
- L'usage des agrocarburants ne dispense pas de rechercher avant tout les économies d'énergie, c'est-à-dire la plus faible consommation possible. [1]
A l'origine, en France, la culture dédiée aux biocarburants permettait de valoriser les terres mises en jachère en 1993 pour maîtriser l'offre alimentaire. Le colza était privilégié car il permettait de cultiver le maximum de surface en jachère pour un montant d'aide publique donné, en raison de sa faible production par hectare. Dans l'objectif fixé en 2010, l'ester dérivé du colza est toujours le biocarburant privilégié (27,5 millions d'hectolitres prévus), par rapport à l'éthanol dérivé du blé ou de la betterave à sucre (9,3 millions d'hectolitres prévus). Ce choix s'explique, outre par la volonté historique de valoriser les jachères, par les structures de raffinage et par la prédominance du gazole dans le parc automobile français. Dans l'objectif 2010, les surfaces de colza dédiées à la production de biocarburants devront être multipliées au moins par 6. [2]
En Ille-et-Vilaine, le Conseil général relève le défi des biocarburants. Depuis la fin de l'année 2006, 101 cars illenoo roulent au diester : un équivalent du diesel qui incorpore jusqu`à 30 % d’huile de colza. C`est plus de la moitié du parc du réseau de transport interurbain du département. [3]
Sur notre exploitation, 4 hectares de colza sont destinés à la production de diester ce qui correspond à environ 4000 litres/an. Cette production de biocarburant ne se fait pas au détriment des usages alimentaires des terres arables car elle n’a lieu qu’en substitution de jachères.
[1] Cette définition provient de l'encyclopédie libre Wikipédia publiée sous licence GNU FDL, elle est reprise sur www.certiferme.fr à but informatif. Vous pouvez soumettre une modification ou un complément à cette définition sur la page correspondante de Wikipédia. La liste complète des auteurs de cet article est disponible sur cette page.
[2] http://www.inra.fr/presse/evaluation_des_biocarburants
[3] http://www.ille-et-vilaine.fr/index.php?module=page&action=Display&pageref=4545&cmplang=fr
Afin de diversifier notre activité, nous nous sommes lancés dans un projet quelque peu atypique : produire de l’énergie à partir d’une éolienne. Pour partager avec vous cette expérience, nous avons créé un site internet : http://www.avelif.info.
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L'élevage de porcs sur p[...]
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