Au milieu des années 50, des chercheurs eurent pour la 1ère fois l'idée de mener une étude comparative entre mortalités par maladies graves, notamment cardio-vasculaires, dans 7 pays occidentaux. Alors qu'en Finlande, on atteignait le taux record de 97,2% de décès par maladie coronarienne, les États-Unis (77,3%) ou la Hollande (63,6%), la Crète n'en comptait que 3,8% ! Bien sûr, en général, les pays méditerranéens comme l'Italie (46,2%), la Yougoslavie (24,2%) ou la Grèce (20,2%) s'avéraient mieux protégés que les pays du Nord; mais la Crète était vraiment à part, même pour la mortalité par cancers ou autres maladies graves. Au début on chercha à expliquer le phénomène par le climat, le mode de vie, l'absence de stress et la moindre pollution dont bénéficiaient la population cretoise, plutôt que par l'alimentation.
En cette époque, encore peu au fait des pouvoirs de la diététique, ils ne pensaient pas pouvoir imputer l'extraordinaire longévité des habitants de l'île à l'huile d'olive ou aux fruits et légumes qu'ils consomment d'autant que le taux de cholestérol des crétois s'avérait paradoxalement légèrement supérieur à celui des autres groupes méditerranéens étudiés. Pourtant il fallut vite se rendre à l'évidence - même si le climat de l'île peut être considéré comme bénéfique, c'est avant tout l'alimentation qui fait la différence!
Le principe Le Crétois est sans doute avant tout un sage indifférent aux abus apparemment liés à la modernité. Dès 1986, après cette fameuse étude des 7 pays, l'épidémiologiste Henri Blackburn, décrivait ainsi son mode de vie: Aujourd'hui, les habitants de la Crète boivent un peu de vin, mangent du pain blanc, un peu de sucre ou de boissons sucrées, du café, fument quelques cigarettes roulées à la main... Ceci, bien sûr, n'est rien en comparaison de l'invraisemblable mode alimentaire des autres pays occidentaux. L'alimentation crétoise reste traditionnelle dans ses grandes lignes, et se démarque ainsi radicalement de celles des Américains ou des Européens du nord. Quand on compare, par exemple, la consommation moyenne de viande de l'Américain (273g par jour) à celle du Crétois (35g/j), et parallèlement, la consommation de fruits aux Etats-Unis (233g/j) et en Crète (464g/j), on comprend vite pourquoi les uns font plus d'infarctus que les autres. En outre le Crétois assaisonne presque tout à l'huile d'olive, à raison de près de 100g d'huile par jour, alors que l'Américain, au mieux, n'en consomme que le tiers, et au pire se gave de graisses animales. Enfin le Crétois mange 30x plus de légumes secs que l'Américain... Même par rapport aux habitants des autres pays méditerranéens, ces Crétois se singularisent non seulement en mangeant beaucoup plus de fruits, de légumes secs et d'huile d'olive, mais surtout en consommant nettement moins de viande et d'alcool. Leur principale source d'alcool, le vin rouge, a une valeur hautement protectrice au niveau cardio-vasculaire, mais ils n'en consomment que de très petites quantités. On estime à 15g la ration de vin journalière du Crétois, alors que la moyenne des autres pays de la Méditerranée monte à... 430g! Le repas crétois type - Une entrée de crudités (tomate concombre ... avec de la féta) ou fruits frais ou salade verte Les assaisonnements se font avec de l'huile d'olive, du sel et des herbes aromatiques. Des fruits frais ou des légumes crus peuvent être grignotés en dehors des repas. Quant aux céréales, elles doivent composer les 50% du repas.
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Au lieu de mettre de la crème dans mes préparations, j'ajoute du lait gloria entier.
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Une étude finlandaise a prouvé que des changements diététiques à long terme pour diminuer la consommation de graisses saturées et de cholestérol ont un impact positif sur le cholestérol sanguin chez les enfants et peuvent donc abaisser leur risque de maladie cardiovasculaire à l'âge adulte.
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