La ville de Joigny est située au centre du département de l'Yonne, à 27km au nord d'Auxerre, 30km au sud de Sens, 75km à l'ouest de Troyes et à 147km au sud-est de Paris, sur les bords de l'Yonne en Bourgogne.
Nous avons eu l'occasion d'y faire un petit tour lors de notre dernier voyage en Bourgogne.
-Église saint-Jean (voir le lien)
-Samedi, jour de marché (voir le lien)
-Picsou ville (voir le lien) Le pont Saint Nicolas est un pont de pierre, aux arches inégales qui relie la « Vieille Ville » au quartier « Rive Gauche ».
De ce pont nous avons une large vue sur la vieille ville.
La ville de Joigny domine l'Yonne.
Le marché couvert, construction harmonieuse de métal et de briques, est d'une architecture de style Baltard de 1883.
Nous entrons dans la ville et nous entamons notre visite. Les rues sont étroites...
...et cachent de bien jolis trésors.
La Maison de «l'Arbre de Jessé» remarquable maison particulière à pans de bois sculptés qui développe en façade l'arbre généalogique du Christ.
Cette belle demeure Renaissance présente un décor d'écailles et d'engoulants.
Plusieurs représentations de saints illustrent les poteaux cormiers. Le style des maisons n'est pas sans rappeler le style alsacien. L'église Saint-André est à l'origine celle du Prieuré Notre Dame fondé en 1080.
Le linteau sculpté d'une des portes représente les trois épisodes de la vie de saint André. De superbes vitraux Renaissance dont la parabole des «vignerons homicides», éclairent sa large nef. Cette église fera l'objet d'un article. Cette architecture de pierre, de briques, de métal et verre abrita le Collège public dit «de la rue Saint Jacques» et conserve encore de nos jours les vestiges de l'ancien hôpital Saint Antoine (XVIe siècle).
C'est, aujourd'hui, l'école de musique. L'ancienne « halle aux grains», édifice construit entre 1824 et 1828, dans un style italianisant, voit aujourd'hui son 1er étage être transformé en une salle de théâtre et son rez-de-chaussée, qui abritait l'ancienne « Halle au blé », être aménagé en salles de rencontres et de conférences.
L'une des deux « Vigies » appartenant aux tours de guet qui surmontaient la Porte Saint Jacques, démolie en 1824.
Les lavoirs, édifiés en 1870, étaient à la fois les lieux de travail des lavandières, d'échanges et de vie sociale.
La porte du bois est la seule porte subsistant des remparts du XIIIe siècle.
L'ancien hôtel de ville, construit d'après les plans de l'architecte G. Boffrand (1725 - 1727), est situé sur une place encore entourée de quelques beaux hôtels particuliers. Ses superbes salons abritent l'actuelle Bibliothèque Municipale.
La maison de l'Avé Maria doit son nom au thème de l'Annonciation développé sur ses piliers ( Archange Gabriel, vase de lys, Vierge en prière...)
Maison natale de Sainte Sopie Barat (1779-1865).
Cette religieuse fut à l'origine de la création de l'Ordre de la « Congrégation du Sacré Cœur ». Les toits des maisons nous rappellent que nous sommes bien en Bourgogne.
Cette fontaine, originale, est bien jolie.
La porte Saint-Jean, d'architecture militaire du XIe siècle est un vestige de la première enceinte autour du château.
Juste derrière, l'église Saint-Jean, la plus ancienne des églises de Joigny, détruite en 1396, fut reconstruite au XVIe siècle. Le château Renaissance,dit « Château des Gondi », édifié entre 1569 et 1608, porte la marque des différentes étapes de sa construction.
Le corps de logis présente au nord une façade aux décors rythmiques de pur style Renaissance, au sud une façade plus sobre dans le style privilégié sous Louis XIII, le pavillon carré offre un décor maniériste. Tour de l'ancienne enceinte du château fort datant du 11e siècle.
L'église Saint-André est à l'origine celle du Prieuré Notre Dame fondé en 1080.
Le linteau sculpté d'une des portes représente les trois épisodes de la vie de saint André. De superbes vitraux Renaissance dont la parabole des «vignerons homicides», éclairent sa large nef. Cette église, comme les autres, fera l'objet d'un article. Maison natale de Marcel Aymé (1902-1967).
Cet écrivain très connu fut tour à tour romancier, nouvelliste, dramaturge et journaliste. Il était le dernier des six enfants d'un maréchal ferrant. L'Hôtel de Guidotti fut construit en 1610, à la demande de Louis de Guidotti, Gouverneur du Comté.
Caché derrière son portail encadré de deux tourelles «en poivrière», le bâtiment central, après restauration, a gardé son caractère original du XVIIe siècle. Dans la maison adjacente de cet hôtel, côté droit, saint Vincent de Paul aurait séjourné alors qu'il était précepteur des enfants de Philippe Emmanuel de Gondi, Comte de Joigny.
En fin de balade, nous nous attardons sur le port de Joigny.
Il est situé juste à côté de "Picsou ville" (voir l'article sur ce lien).
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