SAINT-HUBERT(57)-Sortie Pédestre-La Source Charlemagne |
08/06/2011
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Saint-Hubert est une commune située dans le département de la Moselle en Lorraine.
La commune de Saint-Hubert est nichée au fond de la vallée de la Canner.
Cette petite rivière s’en va vers le nord pour se jeter dans la Moselle à une trentaine de kilomètres.
Nous avions rendez-vous avec le Club Vosgien à la chapelle Notre-Dame de Rabas située au bord de la petite route menant au hameau de Befey au sud-est de Saint-Hubert.
La chapelle Notre-Dame de Rabas est certainement un des monuments religieux les plus antiques et peut-être le plus ancien lieu de pèlerinage du Pays Messin.
Suivant une tradition restée vivante dans la vallée de la Canner, elle aurait été fondée vers l'an 800 par l'Empereur Charlemagne et consacrée par le pape Léon IX en l'an 1409.
La chapelle fut dédiée à la vierge.
Elle fut un haut lieu de pèlerinage, et même pendant la Révolution les pèlerins ne cessèrent de venir y prier.
La vierge qui se trouve sur le linteau de cette dépendance, située juste en face de la chapelle, est celle qui se trouvait sur la chapelle à l'origine.
Nous démarrons notre balade en entrant dans la forêt domaniale de Villers-Befey.
Marc garde toujours un oeil sur le photographe de peur qu'il ne se perde.
Très rapidement après notre départ, nous tombons sur la source Charlemagne.
La légende raconte :
« Une chaleur accablante ! Une troupe de chasseurs et une meute de chiens poursuivent un cerf aux abois dans les bois de Saint-Hubert. Ils s'égarent. Gens et bêtes souffrent d'une soif intense. Très touché de voir ses gens et ses bêtes souffrir, Charlemagne fait alors le vœu de construire une chapelle à la Vierge si elle venait à son secours. Soudain, sous les pieds de son cheval jaillit une source fraîche et limpide. »
Et c’est ainsi qu’aurait été érigé le premier oratoire en 806. Il était très petit et n’avait pas de clocher.
Les fraises des bois forment un vrai tapis sous nos pieds.
Nous passons le charmant village de Befey et nous rencontrons un joyeux compagnon qui manifeste sa joie bien bruyamment.
Puis nous entrons dans les bois.
La côte est très dure...
Mais Monique, du C.V. nous rassure, c'est la seule côte de notre parcours.
Nous arrivons à l'orée du bois.
Des arbres coupés nous permettent de faire un arrêt.
J'en profite pour faire quelques clichés.
Un bouton d'or.
Et nous repartons...de bonne humeur.
Le long du sentier nous longeons des troènes.
Leurs fleurs sentent bien bons.
Un mirador.
Cette forêt regorge de sangliers.
D'autres compagnons viennent à notre rencontre.
Enfin je n'ai pas pu m'empêcher de prendre ce pêcher qui regorge de fruits.
C'est assez rare dans notre région pour que je vous en fasse profiter.
Merci Monique pour cette superbe balade.