écoutez cette histoire :
D'après les archives de la mairie, Charles BONNEFIN écrivit une lettre au Maire de Pénestin, en date du 5 juillet 1852, après prospection. Sa lettre est une demande d’autorisation de déposer sur les bords de la « Grande Côte » (sans doute l’ancien nom de la Mine d’Or) les résidus du lavage du sable dans lequel se trouvent des métaux précieux, notamment de l’or. Charles BONNEFIN demande également de pouvoir construire une cabane et une rampe sur le site. Le Conseil Municipal accepte sa demande et lui loue ainsi une partie du site comme concession.
La plage de la Mine d’Or tire donc effectivement son nom de l’existence d’une exploitation aurifère installée sur cette plage à la fin du 19e Siècle et au début du 20e Siècle. Par contre, cet or ne se trouvait pas dans une mine, mais directement à l’air libre dans les sables meubles de la falaise, sous forme de minuscules paillettes.
L’or de Pénestin se trouvait ainsi dans les sables fluviatiles (amenés par les fleuves) de la falaise. On y trouvait aussi du minerai d’étain en quantité, à l'origine du toponyme Pénestin. Du temps de l’exploitation aurifère de ce site, le lavage de tonnes de sable ne permettait qu’une bien maigre récolte ! L’exploitation n’a donc pas embauché beaucoup de monde et aucun « effet far-west » n’a été observé à l’époque.