Balade de dimanche, |
27/09/2010
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Dans la campagne verdoyante du Vieux-Marché se niche une petite chapelle aux allures bien bretonnes, bâtie au XVIIIème siècle.
En y pénétrant, on est surpris par le sol d'une des travées : elle est en pierre ; une de ces pierres massives comme on en trouve sur les dolmens. Et c'est bien sûr sur un dolmen qu'est construite la chapelle. Un magnifique dolmen qui, à lui seul, suffit pour reculer les origines du Vieux-Marché bien au-delà de l’occupation romaine. Ce monument païen étant devenu une crypte ou oratoire souterrain de la chapelle des Sept-Saints, son histoire se lie essentiellement à celle du monument chrétien. Nous ne devons donc pas les séparer.
Source: info Bretagne.com
La crypte a des dimensions respectables. Profondeur: 5,25 m ; largeur : 2,10 m. Les six pierres : 2 tables de granit, 4 m x 3 m , 1 m x 3 m ; 2 dalles verticales à droite, 2 m x 1,40 m ; à gauche, 2,80 m; paroi du fond, 2,40 m; la hauteur de la crypte, 1,45 m à 1,90 m. L'entrée n'a que 1,40 m de haut,on descend par deux marches, 0,40 m et 0,15 m
Source: infoBretagne.com
Célèbre pour son pardon islamo-chrétien célébré en juillet, la chapelle des Sept-Saints, qui rend hommage aux sept saints emmurés vivants à Éphèse, attise souvent la curiosité. En quarante ans, trois documentaristes ont consacré un film au village. Le premier, tourné en 1972, va à la rencontre d’une communauté de moines vivant-là à cette époque. Le deuxième, tourné au milieu des années 80, montre la vie du hameau et la crainte du devenir des jeunes. Le troisième, réalisé par Sébastien Le Guillou, sera diffusé en 2011 sur France 3
Source Ouest France
Au premier aspect, la chapelle des Sept-Saints, située sur la crête d’une monticule, n’offre rien de curieux à l’œil de l’archéologue. Une massive construction portant la date de 1703 (inscription du porche : 22 juillet 1703), en forme de croix latine, un petit campanille assez léger : voilà d’abord tout ce qu’on y voit. L’autre supporte dans son retable les statues des Sept-Saints. Ici un désillusionnement attend le touriste. Au lieu des sept apôtres
de la Bretagne que l’on honore à Quimper et dont parle Dom Lobineau (Histoire de Bretagne), on y voit des saints Ephèsiens (effigies de sept chrétiens ou frères emmurés vivants en 252), dont voici les noms : saint Maximilien, saint Marc ou Malchus, saint Denis, saint Martinien, saint Jean, saint Séraphein ou Sérapion (sic), saint Constantin. On les appelle encore les "Saints dormants".
Voilà, notre balade, de dimanche, dans les Côtes d'Armor, un WK de culture, ou sous le soleil de juillet, plusieurs religions se rejoignent, ce qui n'est pas commun !