Le conseil
«Rien n’est toxique – et tout est toxique, ce n’est qu’une question de quantité.» Paracelse en était déjà conscient. Alors que jadis on parlait presque exclusivement de la «toxicité» du sélénium, on sait aujourd’hui à quel point un apport correct de cet oligo-élément est important pour la santé. Sous nos latitudes, contrairement à certaines régions des Etats- Unis, les sols sont plutôt pauvres en sélénium et, par conséquent, notre alimentation n’en fournit pas toujours suffisamment.
Le sélénium a un effet antioxydant
Au même titre que le zinc, les vitamines C et E et le bêta-carotène, le sélénium a des propriétés antioxydantes et protectrices des cellules vis-à-vis des redoutables radicaux libres. Ceux-ci sont dus non seulement à des influences extérieures, telles que la pollution, les métaux toxiques (par exemple le mercure des amalgames dentaires), les radiations, la fumée, etc., mais sont produits aussi par le métabolisme (pratique du sport, entraînement physique, etc.). Il est donc extrêmement important que notre corps puisse profiter d’un système de protection antioxydant équilibré pour stabiliser le processus du vieillissement prématuré et réguler le système immunitaire.
Comment évaluer la quantité de sélénium présente dans notre corps ?
Les analyses des cheveux effectuées par des médecins, des pharmaciens, des droguistes ou par des spécialistes en nutrithérapie et en médecine environnementale permettent d’avoir un bon aperçu de l’apport de zinc, de sélénium et d’autres minéraux et oligo-éléments.
Hugo Schurgast, pharmacien