Herbert Léonard est né à Strasbourg dans une famille modeste, il a une sœur de 10 années son aînée. À 15 ans il intègre le lycée technique de Strasbourg, il découvre par la même occasion le Rock’n’roll, la même année il se casse le bras droit dans un accident de mobylette et son hospitalisation l’empêche de suivre les cours durant 10 semaines. Après sa période de rééducation de son bras, il quitte le collège et apprend la guitare. Avec plusieurs copains il forme le groupe de rock « Les Jets », une référence à « west side story », le groupe répète durant deux ans et invite le chanteur Michel Ragot à se joindre à eux. Le groupe écume les bals de Strasbourg et en 1964 ils participent à une soirée rock au « Golf Drouot » à Paris. En 1964, Herbert Léonard quitte les « Les Jets » pour son service militaire. En 1966, Herbert Léonard rencontre les membres du groupe « Les Lionceaux » lors de leur passage à Strasbourg et intègre le groupe en tant que guitariste. La même année le groupe se produit dans toute la France et fait même un passage à « L’Olympia ». À la fin de leur tournée, le groupe se sépara, mais Alain Hattat et Bob Mathieu les ex - leaders des « Lionceaux » l’invitèrent à Paris pour travailler à des séances d’enregistrement. Sur place Alain Hattat le présenta au directeur artistique Lee Hallyday, dont il signa un contrat de sept ans avec son label. Son premier single sort en 1967, il est diffusé par plusieurs grandes radios nationales mais reste un échec commercial. Durant l’année il participe à la tournée d’Antoine en tant que guitariste. En fin d’année il enregistre la version française de « Somebody to Love » des Jefferson Airplane, un single vendu à 70.000 exemplaires. En 1968, Herbert Leonard sort son troisième album et le tube « Quelque chose tient mon coeur » . L’année suivante il participe à la tournée de Sylvie Vartan et enregistre son quatrième album. En mars 1970, un accident de voiture empêche Herbert Léonard à continuer sa carrière. Après six mois de convalescence, Gérard Manset devint son nouvel agent artistique. Un album sortit en 1971 et un second en 1972, mais ils n’eurent pas de succès commercial, et après un dernier gala à l’Olympia, Herbert Léonard décide de quitter le métier artistique. Entre 1973 et 1980, la traversée du Désert. Herbert Léonard enregistre plusieurs album qui restèrent sans succès commercial. Durant ces années, il devient pigiste puis rédacteur pour un magazine spécialisé dans l’aviation, il devint aussi spécialiste de l’aviation soviétique durant la seconde guerre mondiale. En 1980, lorsque Vline Buggy découvre un jeune compositeur de talent nommé Julien Lepers, elle n’hésite pas à contacter Herbert Léonard. Persuadée de l’alchimie entre le chanteur et ces compositions, elle devient sa productrice. Intuition payante, l’album « Pour le plaisir » devient disque d’or avec plus de 2,5 millions de copies vendues. En 1983, il enregistre l’album « Ça donne envie d’aimer » et le single « Amoureux fous » interprété en duo avec Julie Pietri . En 1985, il enregistre le tube « Châteauvallon », composé par Vladimir Cosma et « Flagrant délit » composé par Julien Lepers, qui devint numéro un au Québec. En 1988, il enregistre un album live à l’Olympia. En 1999, l’expérience acquise au cours de ces dernières années conjuguée à son charisme scénique le font choisir comme nouvel interprète du rôle de «Frolo» au sein de la troupe de « Notre-Dame de Paris ». Il accède, de la sorte, à un registre plus sombre. Dans le même temps, « Génériquement Vôtre » lui offre la possibilité de revisiter plusieurs standards du patrimoine télévisuel francophone. On retrouvera parmi eux « L’amour en héritage » ou « Terre Indigo » et son tube « Puissance et gloire ». S’il est question de télévision avec ce nouvel album, c’est encore la passion qui domine. Un hommage au « mouvement du cœur » par celui qui en fait, depuis ses débuts, l’emblème de sa carrière. En 2010 Herbert Léonard fait partie de la Tournée Âge tendre et Têtes de bois saison 5, au côté notamment de Michèle Torr, Sheila, Hervé Vilard, Georgette Lemaire, Alain Turban...
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