Le sillon de Talbert est un cordon de 3,2 km de galets et de sable, atteignant jusqu'à une largeur de 35 m et s'avançant dans la Manche. Il est situé sur la commune de Pleubian dans les Côtes-d'Armor, entre les débouchés de deux rivières, le Trieux et le Jaudy dont l'action des courants, combiné à la marée, ont favorisé sa création. Cette structure écopaysagère particulière est à la fois un site d’intérêt écologique et une curiosité géologique. Elle est désormais protégée avec la création en 2001 de la Réserve naturelle régionale du Sillon de Talbert . Cette réserve couvre une superficie de plus de 18 hectares (hors surface couverte par le domaine public maritime). Cette langue sableuse et de galets s'avançant dans la mer en direction du nord protège également le littoral de l’érosion et des vagues, spécialement durant les grandes marées. Il offre une zone maritime presque toujours calme entre l'est du Sillon et l'île de Bréhat située 5 km au sud-est. La langue est bordée au nord par plusieurs rochers rendant la navigation côtière délicate. Au nord-est se trouvent les récifs des Épées de Tréguier sur lesquels est bâti le phare des Héaux de Bréhat marquant l'entrée ouest de la baie de Saint-Brieuc. Le sillon de Talbert constitue le point continental le plus septentrional de la Bretagne. SOURCE / WIKIPEDIA La réserve naturelle régionale du Sillon de Talbert (RNR 181) est l'une des cinq (à mi-2007) réserves naturelles régionales (RNR) de la région Bretagne. Elle couvre une superficie de plus de 18 hectares (surface exacte sur le domaine public maritime non connue) et n'a une emprise foncière que sur une seule commune, Pleubian (surface couverte par le domaine public maritime non connue)
Les galets du sillon de Talbert ont été utilisés pendant des siècles comme matériaux de construction jusqu'à ce qu'un arrêté préfectoral de 1907 en arrête l'exploitation. Cette formation de galets dite « sillon » constitue un habitat rare et même exceptionnel en Europe, ce qui explique son classement dans le réseau Natura 2000 dont il est un élément majeur pour le Trégor-Goëlo. Il est actuellement en cours de protection et restauration et a été classé en réserve naturelle régionale le 22 décembre 2006. Une bonne marche à pied, bien oxygénée par l'air vivifiant et iodée en plein mois de février nous a vraiment fait du bien !
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