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Christophe est bloqué à Bangkok depuis jeudi à cause de la fermeture de l'espace aérien en Europe. Sur RMC, il raconte la galère pour ne serait-ce que rester dans son hôtel.
"On est tous au bord de la crise de nerfs. On est bloqués depuis jeudi matin. On a monté un comité des gens bloqués dans notre hôtel. Certains d'entre nous n'ont plus rien, plus d'argent. L'hôtel ne veut pas faire d'effort tarifaire." "On essaie de joindre l'ambassade de France, mais on n'arrive à avoir personne. On s'est pointés samedi au consulat, les fenêtres étaient ouvertes, mais il n'y avait personne à l'intérieur. On a juste eu quelqu'un au téléphone qui nous a dit poliment 'on ne peut rien faire pour vous'. Alors quand les ministres disent que toutes les ambassades de France sont mobilisées..." "Ici l'armée est dans les rues, impose le couvre-feu, c'est un peu la guerre... L'aéroport est fermé, on a aucune info. La compagnie Air France n'a pas de comptoir, mais est représentée par des Thaïs. Air France nous a pris en charge pendant 24h, mais ensuite plus rien. "Le gouvernement a ouvert le parapluie. Il a peur d'un crash, ce que je comprends. Mais bon..." 
Alors qu'une partie du trafic aérien européen reste paralysé et que tours-opérator et compagnie aérienne s'inquiètent pour leur chiffre d'affaire, d'autres secteurs d'activités sembles tirer leur épingle du jeu. Eurostar, ferries et cars, sont apparus comme les premiers gagnants de la paralysie du ciel. Mais ce n'est pas tout ! Les affaires marchent très très pour les hôtels, ainsi que pour les loueurs de voitures. Comme le montre ce reportage de BFM TV, des voyageurs patientent dans les hôtels dans l'attente de trouver un prochain vol. Patrick Tchinda responsable de l'hôtel Océania précise "qu'il y a plus de recouche que d'annulation" D'un autre côté, les agences de location, de voitures sont pris d'assaut signale BFM TV. Mohammed Saoud, de l'agence Europcar affirme que les voyageurs font dés à présent réservation dans l'attente d'avoir une voiture d'ici mardi. 
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