Le père Noël chez lui à Rovaniemi, le 16 décembre 2009.
En cette période de pandémie, le risque qu'il attrape ou propage la grippe H1N1 -par l'intermédiaire de ses doublures qui hantent les rues et les centres commerciaux- est réel. "Le Père Noël est potentiellement un vecteur de maladies infectieuses", estime le Dr Grills, qui cite une étude selon laquelle en moyenne "on éternue ou tousse sur lui jusqu'à une dizaine de fois".
Il s'étonne que l'embauche d'un Père Noël ne s'accompagne pas d'un contrôle de son état de santé, et témoigne de sa propre expérience dans ce domaine : "J'étais embrassé ou pris dans les bras à chaque occasion par des enfants au nez morveux, et jamais on ne m'a donné quoi que ce soit pour nettoyer mes joues entre les clients".
Pour lui, on manque de recherches rigoureuses sur le fait que le Père Noël encourage des attitudes néfastes pour la santé et sur le risque infectieux que font encourir ses doublures. Et il propose une nouvelle image du Père Noël, un homme mince qui fait du sport pour s'entraîner en prévision du rude effort du 24 décembre.
Dernière mise à jour le: Vendredi 18 Décembre 2009, 18:18