Cette maison est une maison de fou, on y parle Chinois, on me transforme en pétard vivant. Sans cesse, je suis laveé et roulé sur le sol par les chiennes de la maison. Mon maître me traite de chat dégénéré, il veut me congeler, me transformer en pâté chinois, ou encore m’empailler. Je n’ai pas le droit de monter sur le canapé Je trouve que cela fait beaucoup pour un seul chat. Aussi, j’ai décidé de partir. J’ai entendu mon maître dire qu’il partait à Paris quelques jours chez son neveu. Je ne connais pas Paris. A moi, les « minettes » et peut être je pourrais aller voir la Tour Eiffel. La difficulté réside dans le fait que mon maître accepte de m’emmener avec lui et vu son attirance pour moi, j’en doute ! L’idée me vient lorsque je vois ma maîtresse préparer un énorme sac dans lequel elle prépare les vêtements de mon maître pour son voyage. Ce sac est immense et elle n’a pas mis grand chose dedans, il y a encore beaucoup de place, en tout cas, encore de la place même pour un gros chat comme moi. Le sac est resté entrebaîllé et la nuit j’arrive à me glisser dedans, je me tasse un peu et essaie de me dissimuler sous un pâquet de pulls – être au chaud c’est important par ces temps de neige et de froid – Le lendemain matin, j’entends bien ma maîtresse qui m’appelle pour me donner mes croquettes, mais depuis « le coup des pétards » elle ne s’étonne plus que je n’accoure pas pour les manger. J’ai un peu faim, mais la fin justifie les moyens. Mon maître est dans la vie légèrement distrait ce qui m’arrange bien pour essayer de partir en voyage dans ses bagages. Je l’entends dire au revoir à Jaldane. Il s’approche du sac et sans jeter un coup d’œil, ferme la fermeture éclair. Ca y est l’affaire est « dans le sac » ! Il prend le sac et dit à Jaldane « mais c’est bien lourd ce sac qu’est ce que tu as mis dedans ? » Rien de spécial répond ma maîtresse comme d’habitude. Il dit c’est bizarre, il n’est pas comme d’habitude ce sac. Dépêche toi lui répond ma maîtresse, tu vas rater ton train. Mon maître balance le sac un peu rudement dans le coffre de la voiture, ce qui me secoue, et me fait un peu mal., mais ouf, ca y est je fais partie du voyage, je VAIS A PARIS ; Je vous raconterai bientôt.
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