Ma maîtresse me dit que nous allons rendre visite à une amie qui à une ferme dans la région et que je vais y rencontrer plein d’animaux. Je suis impatient et curieux et je vais certainement rencontré des lapins, je n’ai pas oublier ma nouvelle copine Nina qui semble perdue dans sa cage. L’amie de Jaldane a une superbe ferme biologique dans la région Rhône-Alpes entourée de champs de lavandes et une vue imprenable. Après une heure de route, nous voici arrivés dans ce superbe décor. Le chien de la maison Bille vient nous accueillir, je reste toutefois sur mes gardes parce que les chiens parfois ont des attitudes bizarres vis-à-vis des chats. Il y aussi des poules et des oies qui se promènent devant la maison. Je sais aussi que la ferme comportent des chevaux, des vaches et des brebis et un cochon. J’ai tellement entendu parlé de ce cochon que j’aimerai bien le voir. Après les formules d’usage de politesse, ma maîtresse me laisse dans le jardin en me demandant de ne pas aller trop loin afin de ne pas me perdre. Il y a quelques chats qui arrivent et j’en profite pour leur demander « Où est le cochon ? » Mister un chat gris et blanc me dit, là tu vas tout droit et tu vas trouver un champ dans lequel il y a le cochon. Je le remercie à peine et coure le plus vite possible, bien que ma patte me gêne encore un peu, j’arrive à la lisière du champ et cherche le cochon tout rose. Je sais que les cochons sont roses parce que j’en ai vu à la télévision. Déception, pas de cochon rose, mais une espèce de cochon noir qui ne me regarde pas d’un air très amical. Ce n’est pas très grave, je vais allez lui dire bonjour et nous allons faire connaissance. Je passe les fils électriques qui l’entourent très prudemment et me retrouve sur un terrain très mou, brun et très collant. Le cochon n’est pas très content de mon intrusion et se met à me courser. Je détalle aussi vite que je peux mais il a rameuté tous les autres cochons qui sortent je ne sais d’où et arrivent à toute allure vers moi. Ma seule planche de salut est l’auge. Je saute en faisant attention à ne pas tomber dedans car il y a un tas de détritus qui nagent, toutefois, un cochon plus gros et plus belliqueux que les autres, fonce, heurte la mangeoire, se qui me fait perdre l’équilibre et je tombe dans le bac. J’arrive à sortir ruisselant des épluchures de pommes de terre accrochées à mes poils et divers autres choses que je n’ai pas identifié. Le cochon lui en veut toujours à ma peau et continue de me poursuivre, un crochet, à droite, un croche à gauche et j’arrive à retrouver le chemin de la sortie. Je suis dans un état pitoyable, je suis certain, je vais encore avoir droit au bain. C’est la malédiction de mon existence. Je fais un détour par la mare aux canards, et je me dis mouillé pour mouillé, je ferais bien d’aller dans l’eau cette fois-ci tout seul afin de me débarrasser des décorations qui ornent mon pelage. Je m’approche de la mare décidé, contraint et forcé de me jeter dedans, mais à ce moment là, un jars arrive en hurlant comme un klaxon et se met aussi à me poursuivre, je suis tellement surpris que je n’ai pas eu tout à fait le temps de l’esquiver,qu’ il m’a arraché un bon bout de poils de la queue. Je ne peux même pas me lécher tellement l’odeur est repoussante, je décide donc de retourner à la ferme, attristé et déçu. Je vois Mister qui attend sagement devant la porte de la véranda, il n’ose pas me regarder mais je vois bien dans ses yeux qu’il se moque de moi. Je ne comprends pas ‘le cochon ; il n’était pas rose » Normal me répond Mister, c’est un cochon noir, un cochon gascon et ils sont noirs. Remarque ce n’est pas étonnant vu qu’ils se roulent dans la boue. Moi, lorsque je fais ça, je me fais gronder et ma maîtresse ma lave. En tout cas, toi tu es bien noir aussi. A cet instant, mon maître sort de la maison et c’est à peine si il me reconnaît. Petrus mais ou es-tu encore allé ? même ici, tu arrives à faire des bêtises. Jaldane vient voir ton chat, je crois qu’il s’est transformé en cochon ! Jaldane en me voyant pousse des cris horrifiés et se pince le nez. Elle a mis des gants en caoutchouc et m’a transporté vous l’avez deviné sous la douche. Je n’ai pas encore vu, les lapins, ni les chevaux, ni les vaches, j’espère qu’ils me réserveront un meilleur accueil.
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