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même si nous vivons un instant magique, il faut songer à revenir et surtout être prudents : nous ne savons pas quand la mer va remonter... ce gentil ruisseau peut devenir difficile à traverser....
alors nous marchons d'un bon pas vers tout là bas... si la mer remonte... cet espace sera vite comblé et nous avons une bonne distance pour revenir...on ne rigole pas avec la mer...
ce sable est magnifique avec ces ondulations si prononcées...
ces grappes de moules n'ont pas du voir le soleil jusqu'à aujourd'hui ....
ce fin ruban de sable nous ramène vers notre point de départ...
cette photo-ci me plaît beaucoup... la transparence de l'algue dans les rayons du soleil....c'est beau... que la nature est belle.... tant pis je m'arrête pour la photo...
nous revoilà à hauteur du portail en fer...
nous retrouvons notre épave ouverte à tous les courants, comme une grande mâchoire....
à gauche nous avons l'étendue, immense, démesurée... où les spectacteurs comme nous s'aventurent sur le côté du brise-lames...
où à droite, la verticalité de la jetée nous impressionne toujours autant.. on voit bien les niveaux de l'eau en temps normal, à marée haute...
le sable est martelé comme ces jolis plateaux de cuivre que l'on trouve en nord Afrique...
là aussi nous nous retournons vers notre "bout du monde" qui sera bien vite envahi à nouveau par la mer.. oui nous étions tout là-bas au bout !
voilà, nous atteignons la rotonde qui marque le début de la jetée...
c'est à la fois un soulagement et aussi un regret de ne pouvoir s'attarder...
nous atteignons le bas de la digue avec ces vestiges de jetée...
nous arrivons à la fin de notre aventure... le passé à ressurgi dans la tempête..., nous voyons les morceaux de bois, burinés, blancs de sel et d'usure...
ce fut une belle basse marée d'équinoxe ! 
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